Naima - Bye

Sorti le: 05/05/2016

Par Raphaël Dugué

Label: Cuneiform Records

Site: http://www.naima.es/

Jeune trio de jazz espagnol, Naima a été repéré par le label américain Cuneiform mais inutile de les chercher dans l’expérimental ou le RIO car, depuis quelques temps, le label s’est tourné vers un jazz aux contours multiples. Formé d’une section rythmique acoustique et d’un piano, Naima propose, dès les premières notes, une musique subtile et aérienne qui prend cependant une tournure plus électronique à mi parcours, confirmée par le deuxième titre sur lequel les nappes et les boucles synthétiques subliment le trio. Dans les morceaux calmes tout en retenue et avec ses mélodies entêtantes, Naima évoque aussi les musiques minimaliste de Philip Glass ou Steve Reich .

Par moments, le groupe est pris par dans l’intensité d’une tempête électronique renversante (« Future Imperfect », assurément le meilleur moment du disque). Porté par une rythmique complexe et astucieuse, la musique de Naima a toujours des subtilités à dévoiler par petites touches impressionnistes au fil des écoutes. L’ouverture du groupe se montre aussi dans ses deux reprises, une de Jaga Jazzist (dont l’influence sur Naima est clairement marquée) et l’autre d’Elliott Smith. Tout au long de Bye, plane une mélancolie douce, c’est un album sincère d’un groupe à la personnalité affirmée.

Distribué par Orkhêstra.

Jeune trio de jazz espagnol, Naima a été repéré par le label américain Cuneiform mais inutile de les chercher dans l’expérimental ou le RIO car, depuis quelques temps, le label s’est tourné vers un jazz aux contours multiples. Formé d’une section rythmique acoustique et d’un piano, Naima propose, dès les premières notes, une musique subtile et aérienne qui prend cependant une tournure plus électronique à mi parcours, confirmée par le deuxième titre sur lequel les nappes et les boucles synthétiques subliment le trio. Dans les morceaux calmes tout en retenue et avec ses mélodies entêtantes, Naima évoque aussi les musiques minimaliste de Philip Glass ou Steve Reich .

Par moments, le groupe est pris par dans l’intensité d’une tempête électronique renversante (« Future Imperfect », assurément le meilleur moment du disque). Porté par une rythmique complexe et astucieuse, la musique de Naima a toujours des subtilités à dévoiler par petites touches impressionnistes au fil des écoutes. L’ouverture du groupe se montre aussi dans ses deux reprises, une de Jaga Jazzist (dont l’influence sur Naima est clairement marquée) et l’autre d’Elliott Smith. Tout au long de Bye, plane une mélancolie douce, c’est un album sincère d’un groupe à la personnalité affirmée.

Distribué par Orkhêstra.