Le Rex - Wild Man

Sorti le: 17/02/2016

Par Aleksandr Lézy

Label: Cuneiform Records

Site: http://lerexmusic.ch/

Qu’arrive-t-il à Cuneiform Records ? Le Rock in Opposition ne se vend plus, le jazz a de meilleurs jours devant lui ? Une nouvelle direction artistique semble se profiler avec de plus en plus de groupes de jazz moderne signés. A voir sur le long terme donc … En tout état de cause, Le Rex est un peu nouveau sur le label mais son histoire débute en 2008. Lors de l’enregistrement du premier en album Le Corse en Corse en 2010, le groupe décide de s’appeler Le Rex après être passé devant un cinéma abandonné portant ce nom. Ces Suisses ont un truc bien à eux, tour d’horizon de ce troisième album.

Quintet masculin, Le Rex a la particularité d’être composé d’instruments non électrifiés. Deux saxophones, un trombone, un tuba et une batterie constituent ce petit groupe qui pour Wild Man est allé enregistrer à Chicago. Musicalement, ça ressemble à un band de la New Orleans avec une énorme bonne humeur. Les compositions de relativement courtes durées permettent de développer de petits thèmes facilement mémorisables. Sur certains morceaux, l’effet est imparable comme sur « Home Alone » ou « Mr. Richard Kiel », sur d’autres un peu moins.
Le Rex fonctionne à la manière d’une fanfare et peine à sortir d’un schéma dans lequel il s’est lui-même conditionné. Certes, la tâche est ardue mais elle mériterait d’être approfondie, en sortant peut-être du cadre écrit ou en multipliant les atmosphères. Les jeux de timbre sont sympathiques mais les signatures rythmiques le sont encore plus et elles permettent d’instaurer autre chose qu’un morne ternaire clinique. Enregistré avec l’aide de Griffin Rodriguez, leader du groupe expérimental Icy Demons, Le Rex tente une approche différente de celle de ses débuts, sans vraiment aller chercher plus loin que ça.

Le Rex propose sur treize morceaux une musique spontanée, rafraîchissante, jouée par d’excellents musiciens dont la complicité ne peut être remise en cause. Seulement, et cela doit dépendre de qui l’écoute, Wild Man ne réussit pas à provoquer une ferveur sur disque, alors que le ressenti doit être probablement différent en direct, dans le cadre d’un concert. Il manque quelque chose, sentiment mitigé donc sur ce coup…

Distribué par Orkhêstra.

Qu’arrive-t-il à Cuneiform Records ? Le Rock in Opposition ne se vend plus, le jazz a de meilleurs jours devant lui ? Une nouvelle direction artistique semble se profiler avec de plus en plus de groupes de jazz moderne signés. A voir sur le long terme donc … En tout état de cause, Le Rex est un peu nouveau sur le label mais son histoire débute en 2008. Lors de l’enregistrement du premier en album Le Corse en Corse en 2010, le groupe décide de s’appeler Le Rex après être passé devant un cinéma abandonné portant ce nom. Ces Suisses ont un truc bien à eux, tour d’horizon de ce troisième album.

Quintet masculin, Le Rex a la particularité d’être composé d’instruments non électrifiés. Deux saxophones, un trombone, un tuba et une batterie constituent ce petit groupe qui pour Wild Man est allé enregistrer à Chicago. Musicalement, ça ressemble à un band de la New Orleans avec une énorme bonne humeur. Les compositions de relativement courtes durées permettent de développer de petits thèmes facilement mémorisables. Sur certains morceaux, l’effet est imparable comme sur « Home Alone » ou « Mr. Richard Kiel », sur d’autres un peu moins.
Le Rex fonctionne à la manière d’une fanfare et peine à sortir d’un schéma dans lequel il s’est lui-même conditionné. Certes, la tâche est ardue mais elle mériterait d’être approfondie, en sortant peut-être du cadre écrit ou en multipliant les atmosphères. Les jeux de timbre sont sympathiques mais les signatures rythmiques le sont encore plus et elles permettent d’instaurer autre chose qu’un morne ternaire clinique. Enregistré avec l’aide de Griffin Rodriguez, leader du groupe expérimental Icy Demons, Le Rex tente une approche différente de celle de ses débuts, sans vraiment aller chercher plus loin que ça.

Le Rex propose sur treize morceaux une musique spontanée, rafraîchissante, jouée par d’excellents musiciens dont la complicité ne peut être remise en cause. Seulement, et cela doit dépendre de qui l’écoute, Wild Man ne réussit pas à provoquer une ferveur sur disque, alors que le ressenti doit être probablement différent en direct, dans le cadre d’un concert. Il manque quelque chose, sentiment mitigé donc sur ce coup…

Distribué par Orkhêstra.