Ossicles - Music For Wastelands

Sorti le: 29/11/2015

Par Ancestor

Label: Karisma Records

Site: https://fr-fr.facebook.com/Ossicles

Ô joie : les cousins norvégiens, épaulés au saxophone par Erlend Furuset Jenssen, reviennent pour un second disque ! Ils y perfectionnent leur art de l’assemblage des genres, l’imbrication d’univers à priori incompatibles. De plus, hormis dans la précision des compositions et l’élégance des sons, exit l’influence prééminente de Steven Wilson : ils libèrent leurs esprits imaginatifs sans toutefois oublier l’origine de ce qui les inspire.

On aborde les choses par un morceau pop / rock, « Halways Homes » : mélodies nostalgiques, chant toujours autant absorbant, batterie métronomique et accords plaqués. « Familly Tree » est du même tonneau, en plus folk et truculent. « Dark Room », de même que « Tectonic », plus acoustique, suivent et flirtent de près avec le style Canterbury : piano limpide, sax fantasque, timbres de voix entre Sinclair et Wyatt. « Will It Last », nonchalant et chaloupé, nous emporte sur les terres d’un smooth jazz à la Mickael Franks. Viennent ensuite des titres modernes et atypiques, tels que le survolté « Exit Wound », « Goodnight Ghosts », grinçant et bizarroïde, et « In The Stereo », avec sa débauche de boucles speed et de vocaux enchevêtrés. A l’opposé, quelques ritournelles éthérées et étranges viennent calmer le jeu, tels « Pale Summer Nails » murmuré par Karin Makiranta, tout en douceur et volupté, « The Red Heart », aux arpèges de guitares acoustiques hypnotiques, « Girl With The Glass Eye », qui rappelle les moments les plus neurasthéniques de Steven Wilson, et « Porcelain Doll », magnifique, avec des harmonies à la Satie. « Pandemonium » représente le titre fleuve, il déboule comme une chanson très rock et égrène des plans jazz / rock / prog plus imprévisibles les uns que les autres. L’album s’achève sur le calme « Music For Wastelands », tissé par des nappes fantomatiques de mellotron…

A l’évidence, ces références ne sont là que pour donner une tendance générale, le réel contenu étant à la fois plus complexe et plus élaboré que les descriptions qu’il est possible d’en faire. Music For Wastelands, disque à la patte inimitable, se vit comme une expérience, un trip hors du temps, ou plutôt de tous les temps.

Ô joie : les cousins norvégiens, épaulés au saxophone par Erlend Furuset Jenssen, reviennent pour un second disque ! Ils y perfectionnent leur art de l’assemblage des genres, l’imbrication d’univers à priori incompatibles. De plus, hormis dans la précision des compositions et l’élégance des sons, exit l’influence prééminente de Steven Wilson : ils libèrent leurs esprits imaginatifs sans toutefois oublier l’origine de ce qui les inspire.

On aborde les choses par un morceau pop / rock, « Halways Homes » : mélodies nostalgiques, chant toujours autant absorbant, batterie métronomique et accords plaqués. « Familly Tree » est du même tonneau, en plus folk et truculent. « Dark Room », de même que « Tectonic », plus acoustique, suivent et flirtent de près avec le style Canterbury : piano limpide, sax fantasque, timbres de voix entre Sinclair et Wyatt. « Will It Last », nonchalant et chaloupé, nous emporte sur les terres d’un smooth jazz à la Mickael Franks. Viennent ensuite des titres modernes et atypiques, tels que le survolté « Exit Wound », « Goodnight Ghosts », grinçant et bizarroïde, et « In The Stereo », avec sa débauche de boucles speed et de vocaux enchevêtrés. A l’opposé, quelques ritournelles éthérées et étranges viennent calmer le jeu, tels « Pale Summer Nails » murmuré par Karin Makiranta, tout en douceur et volupté, « The Red Heart », aux arpèges de guitares acoustiques hypnotiques, « Girl With The Glass Eye », qui rappelle les moments les plus neurasthéniques de Steven Wilson, et « Porcelain Doll », magnifique, avec des harmonies à la Satie. « Pandemonium » représente le titre fleuve, il déboule comme une chanson très rock et égrène des plans jazz / rock / prog plus imprévisibles les uns que les autres. L’album s’achève sur le calme « Music For Wastelands », tissé par des nappes fantomatiques de mellotron…

A l’évidence, ces références ne sont là que pour donner une tendance générale, le réel contenu étant à la fois plus complexe et plus élaboré que les descriptions qu’il est possible d’en faire. Music For Wastelands, disque à la patte inimitable, se vit comme une expérience, un trip hors du temps, ou plutôt de tous les temps.