Necromonkey - A Glimpse of Possible Endings

Sorti le: 03/03/2015

Par Aleksandr Lézy

Label: Autoproduction

Site: www.facebook.com/pages/Necromonkey/109218875773387

Présenté dans un bel écrin cartonné, ce deuxième album en autoproduction de Necromonkey arrive tellement vite après Necroplex sorti en 2013 que c’en est prodigieux ! Composé de deux acteurs importants de la scène musicale progressive suédoise, Necromonkey, tel un projet se transformant peu à peu en groupe à part entière, aborde son art de manière délicate et sensible.

David Lundberg (Gösta Berlings Saga) et Mattias Olsson (ex-Änglagård, White Willow, the Opium Cartel, etc …) abordent leur musique comme une tapisserie de couleurs et de sonorités synthétiques diverses finement apposées, sans jamais vouloir segmenter ou cloisonner les six morceaux de cet album. Une idée de départ se fond dans l’espace sonore pour inonder petit à petit un ensemble plus grand.

La volonté n’est pas clairement annoncée, mais Necromonkey est un peu l’enfant hybride d’un King Crimson et d’un Radiohead, condensé dans la froide douceur scandinave. A Glimpse of Possible Endings arrache des mélodies à l’invisible. Envoûtant, parfois plus rock progressif comme sur le très intrigant et compulsif «(A) Glimpse (of Possible Endings)» de quinze minutes, Necromonkey capture une boule d’énergie surprenante, empreinte d’influences hétéroclites détonantes.


Captée dans le studio de Mattias Olsson à Stockholm, la musique singulière de Necromonkey se voit dotée d’une très belle production, rendant hommage aux instruments vintage en pagaille d’une très belle manière, ni datée ni surfaite. Avec A Glimpse of Possible Endings, Necromonkey ose un pari risqué avec sa musique car elle ne correspond pas à notre connaissance à quelque chose d’existant. Froid, lent, léché dans ses moindres détails, ce rock progressif / post-rock captive étrangement sans que l’on sache vraiment pourquoi : c’est bon signe !

Présenté dans un bel écrin cartonné, ce deuxième album en autoproduction de Necromonkey arrive tellement vite après Necroplex sorti en 2013 que c’en est prodigieux ! Composé de deux acteurs importants de la scène musicale progressive suédoise, Necromonkey, tel un projet se transformant peu à peu en groupe à part entière, aborde son art de manière délicate et sensible.

David Lundberg (Gösta Berlings Saga) et Mattias Olsson (ex-Änglagård, White Willow, the Opium Cartel, etc …) abordent leur musique comme une tapisserie de couleurs et de sonorités synthétiques diverses finement apposées, sans jamais vouloir segmenter ou cloisonner les six morceaux de cet album. Une idée de départ se fond dans l’espace sonore pour inonder petit à petit un ensemble plus grand.

La volonté n’est pas clairement annoncée, mais Necromonkey est un peu l’enfant hybride d’un King Crimson et d’un Radiohead, condensé dans la froide douceur scandinave. A Glimpse of Possible Endings arrache des mélodies à l’invisible. Envoûtant, parfois plus rock progressif comme sur le très intrigant et compulsif «(A) Glimpse (of Possible Endings)» de quinze minutes, Necromonkey capture une boule d’énergie surprenante, empreinte d’influences hétéroclites détonantes.


Captée dans le studio de Mattias Olsson à Stockholm, la musique singulière de Necromonkey se voit dotée d’une très belle production, rendant hommage aux instruments vintage en pagaille d’une très belle manière, ni datée ni surfaite. Avec A Glimpse of Possible Endings, Necromonkey ose un pari risqué avec sa musique car elle ne correspond pas à notre connaissance à quelque chose d’existant. Froid, lent, léché dans ses moindres détails, ce rock progressif / post-rock captive étrangement sans que l’on sache vraiment pourquoi : c’est bon signe !