Progfest 2012

08/01/2013

Beetle Bar - Brisbane (Australie)

Par Dan Tordjman

Photos: Stefanie Bernard

Site du groupe :

(Article de Mark Baston, traduit par Dan Tordjman)

En ce début d’hiver, Chromatique vous invite à traverser le globe, en vous proposant ce reportage sur le Progfest qui s’est tenu à Brisbane sur la côte ouest australienne. Alors, non, Chromatique n’a (hélas) pas encore gagné l’Euromillions, mais c’est notre ami Mark Baston qui nous fait un compte-rendu de cette petite fête progressive Made In Oz.

C’est par une soirée d’octobre surprenante, avec de délicieuses températures hors de saison, que ce Progfest s’est tenu. Ironie du sort, la soirée coïncidait avec le match entre les All Blacks et les Wallabies. Mais notre choix était déjà fait et vu la difficulté à trouver une place pour se garer, tout porte à croire que les autres fans de progressif n’ont pas eu de mal à faire leur choix !

Feed ouvre les hostilités. Les locaux, originaires de la ville même, proposent leur musique oscillant entre prog et alternative, lorgnant pas mal vers Tool. Nous les avions déjà vu sur scène et il faut reconnaître qu’ils ont parfaitement mis en appétit l’auditoire qui se fait toujours plus conséquent. Le tout en quarante petites minutes s’il vous plait ! Pouvait-on rêver mieux pour débuter cette grand-messe ?

A peine le temps de s’envoyer une première bière que Caligula’s Horse se prépare à en découdre. Depuis deux ans que nous les suivons, on peut dire, sans grand doute, que c’est l’un des meilleurs groupes de prog’metal que l’Australie ait connu. Leur set commence avec « Caliopie’s Son », enchaîne avec « The City Has No Empathy ». Le binôme Jim Grey (impeccable au chant) et Sam Vallen est au taquet. Nombreux sont les Headbangers pour le prouver. Leur concert se termine avec « All Is Quiet », qui devrait, en théorie, figurer sur leur prochain disque.

La suite est l’occasion d’un changement radical avec l’arrivée d’Echotide, qui propose un un post-rock rêveur. Leur présence sur l’affiche coïncide avec la sortie de leur premier album As Our Floodlights Gave Way To Dawn. Avouons-le, c’était l’une des grandes curiosités de la soirée et ils ont tenu leur rang avec succès ! Difficile de résister à leur musique tissée d’ambiances enchanteresses. Chers lecteurs, penchez-vous vite sur cette formation !

La chaleur est telle qu’il nous faut nous rafraîchir d’urgence. On reste néanmoins dans le post-rock avec Tangled Thoughts Of Leaving. Nous les avions déjà vus à Melbourne en 2011 et ils nous avaient déjà terrassés. Leur musique est très planante avec des relents de jazz un peu incongrus au sein de ces titres épiques ! Leur claviériste est exceptionnel de présence scénique et de virtuosité, le bonhomme sait y faire. Vu la sueur dégagée à la fin de leur set, tout porte à croire que la chaleur se faisait de plus en plus pesante, sans influence toutefois sur leur performance. Cependant, pour nous c’en était trop, il nous faut sortir pour avoir de l’air frais. On a pu noter une différence de dix, voire quinze degrés avec l’intérieur de la salle ! Le temps de rentrer et de se prendre une bonne leçon avec Arcane où l’on retrouve Jim Grey. Quel concert ! « Whispers/Acolyte Zero » ouvre le bal durant lequel Grey est une nouvelle fois irréprochable, tant dans l’interprétation que dans sa présence scénique. Le groupe a clôturé son set avec « Fading », leur titre le plus populaire.

La nuit est tombée et les craintes concernant la chaleur, toujours plus oppressante, étaient bien fondées. Pas vraiment les meilleures auspices pour accueillir la tête d’affiche de la soirée : Ne Obliviscaris. Leur place sur ladite affiche n’est pas usurpée, loin s’en faut. Leur album Portal of I remporte un certain succès à travers le monde, et l’on parle d’une potentielle tournée européenne. Pour être franc, la fatigue et l’étuve sans cesse plus étouffante, n’ont pas aidé et ne nous ont pas permis de pleinement apprécier leur set. Cependant, le peu qu’on a vu nous a confortés dans notre avis (positif) et il ne fait pas de doute que s’ils passent par l’Europe et pourquoi pas la France, il ne faudrait surtout pas se priver d’aller les voir !

Bons baisers d’Australie !

(Article de Mark Baston, traduit par Dan Tordjman)

En ce début d’hiver, Chromatique vous invite à traverser le globe, en vous proposant ce reportage sur le Progfest qui s’est tenu à Brisbane sur la côte ouest australienne. Alors, non, Chromatique n’a (hélas) pas encore gagné l’Euromillions, mais c’est notre ami Mark Baston qui nous fait un compte-rendu de cette petite fête progressive Made In Oz.

C’est par une soirée d’octobre surprenante, avec de délicieuses températures hors de saison, que ce Progfest s’est tenu. Ironie du sort, la soirée coïncidait avec le match entre les All Blacks et les Wallabies. Mais notre choix était déjà fait et vu la difficulté à trouver une place pour se garer, tout porte à croire que les autres fans de progressif n’ont pas eu de mal à faire leur choix !

Feed ouvre les hostilités. Les locaux, originaires de la ville même, proposent leur musique oscillant entre prog et alternative, lorgnant pas mal vers Tool. Nous les avions déjà vu sur scène et il faut reconnaître qu’ils ont parfaitement mis en appétit l’auditoire qui se fait toujours plus conséquent. Le tout en quarante petites minutes s’il vous plait ! Pouvait-on rêver mieux pour débuter cette grand-messe ?

A peine le temps de s’envoyer une première bière que Caligula’s Horse se prépare à en découdre. Depuis deux ans que nous les suivons, on peut dire, sans grand doute, que c’est l’un des meilleurs groupes de prog’metal que l’Australie ait connu. Leur set commence avec « Caliopie’s Son », enchaîne avec « The City Has No Empathy ». Le binôme Jim Grey (impeccable au chant) et Sam Vallen est au taquet. Nombreux sont les Headbangers pour le prouver. Leur concert se termine avec « All Is Quiet », qui devrait, en théorie, figurer sur leur prochain disque.

La suite est l’occasion d’un changement radical avec l’arrivée d’Echotide, qui propose un un post-rock rêveur. Leur présence sur l’affiche coïncide avec la sortie de leur premier album As Our Floodlights Gave Way To Dawn. Avouons-le, c’était l’une des grandes curiosités de la soirée et ils ont tenu leur rang avec succès ! Difficile de résister à leur musique tissée d’ambiances enchanteresses. Chers lecteurs, penchez-vous vite sur cette formation !

La chaleur est telle qu’il nous faut nous rafraîchir d’urgence. On reste néanmoins dans le post-rock avec Tangled Thoughts Of Leaving. Nous les avions déjà vus à Melbourne en 2011 et ils nous avaient déjà terrassés. Leur musique est très planante avec des relents de jazz un peu incongrus au sein de ces titres épiques ! Leur claviériste est exceptionnel de présence scénique et de virtuosité, le bonhomme sait y faire. Vu la sueur dégagée à la fin de leur set, tout porte à croire que la chaleur se faisait de plus en plus pesante, sans influence toutefois sur leur performance. Cependant, pour nous c’en était trop, il nous faut sortir pour avoir de l’air frais. On a pu noter une différence de dix, voire quinze degrés avec l’intérieur de la salle ! Le temps de rentrer et de se prendre une bonne leçon avec Arcane où l’on retrouve Jim Grey. Quel concert ! « Whispers/Acolyte Zero » ouvre le bal durant lequel Grey est une nouvelle fois irréprochable, tant dans l’interprétation que dans sa présence scénique. Le groupe a clôturé son set avec « Fading », leur titre le plus populaire.

La nuit est tombée et les craintes concernant la chaleur, toujours plus oppressante, étaient bien fondées. Pas vraiment les meilleures auspices pour accueillir la tête d’affiche de la soirée : Ne Obliviscaris. Leur place sur ladite affiche n’est pas usurpée, loin s’en faut. Leur album Portal of I remporte un certain succès à travers le monde, et l’on parle d’une potentielle tournée européenne. Pour être franc, la fatigue et l’étuve sans cesse plus étouffante, n’ont pas aidé et ne nous ont pas permis de pleinement apprécier leur set. Cependant, le peu qu’on a vu nous a confortés dans notre avis (positif) et il ne fait pas de doute que s’ils passent par l’Europe et pourquoi pas la France, il ne faudrait surtout pas se priver d’aller les voir !

Bons baisers d’Australie !