Porcupine Tree – Porcupine Tree

ENTRETIEN : PORCUPINE TREE

 

Origine : Royaume Uni
Style : Rock progressif moderne
Formé en : 1987
Line-up :
Steven Wilson – Chant, guitare
Richard Barbieri – Claviers
Colin Edwin – Basse
Gavin Harrison – Batterie
Dernier album : Deadwing (2005)


In Absentia avait ébloui, et Deadwing n’a pas déçu. Pour parler de leur petit dernier, Porcupine Tree a délégué Richard Barbieri, vétéran de la scène rock britannique, Steven Wilson étant inquiet au sujet de sa voix ce 30 avril 2005, dernière date de la tournée européenne du groupe. Mais sa grande disponibilité et sa faconde légendaires l’ont poussé à terminer cette interview, le temps de nous livrer quelques pistes permettant notamment de comprendre le script derrière Deadwing.

Progressia : Bonjour Richard. En attendant que Steven nous rejoigne, dis-nous quel est ton avis sur In Absentia, plus de deux ans après sa sortie?
Richard Barbieri (claviers)
: Aujourd’hui encore, c’est probablement mon album préféré de notre discographie, même si je crois que Deadwing lui est assez similaire : ce sont deux réussites de studio du groupe. In Absentia a marqué un vrai changement pour Porcupine Tree tout en constituant un disque très complet, tout en étant très divers. Il y incorpore des éléments plus marqués metal également.

Lors de notre dernier entretien avec Steven, nous avions justement parlé de l’aspect très metal des démos de In Absentia, et sur le fait que le reste du groupe avait fait pression pour revenir à des compositions plus proches de Porcupine Tree. Qu’en a-t-il été lors de la composition de ce nouvel album ?
Cela n’a pas en tout cas vraiment changé notre approche lors du processus de composition de Deadwing. Lors de l’écriture de In Absentia, nous savions tous que Steven venait de produire Opeth et que cela pouvait avoir une influence sur lui, mais nous adorons ce genre de musique également, nous écoutons tous Meshuggah, qui est un groupe encore plus metal. Je crois que, comme souvent avec le groupe, le metal est devenu une influence qui n’a fait que s’incorporer à notre style, déjà bien établi, sans devenir le concept entier de l’album. Donc, il y a encore de nombreux morceaux, comme « Lazarus », « Glass Arm Shattering » ou « Mellotron Scratch », qui sont très calmes et beaux. Il y a toujours eu une certaine diversité chez Porcupine Tree, mais les aspects metal sont apparus plus récemment, en nous aidant clairement à atteindre un nouveau public.

Nous avions aussi discuté de la manière dont votre maison de disques avait géré la sortie du disque, aux Etats-Unis puis en Europe, et de ce fameux décalage de six mois entre les deux. Es-tu satisfait de la sortie de Deadwing?
A nouveau, il y a eu du retard entre les deux sorties. Mais honnêtement, si je m’implique pleinement dans la musique de Porcupine Tree, en dehors des aspects artistiques, je considère que la maison de disques est responsable et fait son travail. Ils peuvent couler le disque, ne rien faire ou au contraire le supporter pleinement, on ne sait jamais ce qui peut arriver. J’ai eu l’occasion de travailler avec de nombreuses maisons de disques, et à chaque fois ma relation avec eux a été différente et la mentalité d’un artiste est évidemment éloignée de celle d’un chargé de promotion …

Deadwing a fait l’objet de nombreuses discussions sur notre forum, mais ce qui ressort est que ce disque ressemble bien à un patchwork de tout ce que Porcupine Tree a fait ses dix dernières années. Es-tu d’accord, et n’avais-tu pas peur de proposer un disque moins cohérent que In Absentia à votre public ?
Bien sûr, le disque incorpore tous les aspects traditionnels de Porcupine Tree, avec cette influence metal dont nous parlions tout à l’heure. Donc, pour moi, l’album est très classique. Mais j’ai cru comprendre des réactions autour de nous que les avis sont très partagés, quelque chose du genre 50% pour In Absentia et 50% pour Deadwing. Tout le monde n’est donc pas forcément heureux de nous voir emprunter cette direction. Mais nous sommes en tournée et chaque date affiche complet, le disque se vend plus rapidement que ses prédécesseurs, et nous avons plus de fans. Donc je ne sais pas trop quoi en penser, c’est paradoxal (rires) ! Le problème avec la frange la plus dévouée de nos fans, c’est qu’elle adore se plaindre. Ils commencent par vénérer tout ce que vous faites puis prennent votre carrière comme quelque chose de personnel, parce que le nouveau disque les perturbe, parce que nous n’avons pas joué telle chanson en concert… et on ne peut pas les satisfaire, c’est impossible. On ne peut mener que notre barque, et c’est déjà beaucoup.

Nous avons aussi relevé que le nouvel album qui semble assez simple d’approche, ne se révèle en réalité qu’après une demi-douzaine d’écoutes. Qu’en penses-tu ?
C’est en effet un disque qui paraît assez direct mais qui est complexe en réalité. C’est notre direction, qui nécessite certainement plus d’écoutes qu’auparavant pour s’en imprégner. Et c’est plutôt un compliment, car cela offre une vraie récompense au public le plus patient : pouvoir découvrir de nouveaux éléments à chaque écoute. Nous avons tellement travaillé au cours de notre carrière, dans de nombreux studios ou dans des situations très différentes, que même lorsque nous n’en sommes qu’au niveau des répétitions des démos, nous nous rendons compte que les morceaux sont déjà assez complexes à jouer. Rien n’est jamais direct avec Porcupine Tree. Pour ce disque, les répétitions ont duré une semaine, et mentalement de même que physiquement, ce fut éprouvant.

Et quant au processus de composition, est-on arrivé à une écriture de groupe, le disque est-il moins le fruit du seul travail de Steven Wilson?
Je crois que le groupe a été clairement plus impliqué cette fois. Nous sommes allés en studio tous ensemble, nous avons composé et répété en studio à quatre, et de ces sessions, cinq titres sont ressortis. Trois sont sur le disque, le quatrième, composé par Gavin et Steven, servira sûrement de face b pour un single et j’ai composé la musique d’introduction de nos concerts. Donc, il y a eu à la fois plus de contributions directes mais aussi de propositions d’arrangements pour Deadwing. Steven garde bien sûr la main sur la production et sur la direction artistique de l’ensemble, mais le tout est plus intégré qu’auparavant.
Pour le futur, je suis curieux de savoir jusqu’où on pourra aller ainsi, car arrivés à un certain point, si nous cherchons tous à nous impliquer dans toutes les compositions, cela deviendra un chaos à quatre. Ce qui me plaît, c’est que l’identité et le son Porcupine Tree sont conservés malgré notre investissement commun, et c’est ce que Steven apporte. Il a le final cut, c’est lui qui décidera ce qui figurera sur un album du groupe ou non.

« Lazarus » est sans doute votre chanson la plus mélodique sur cet album. Pourrait-elle constituer le tube que Porcupine Tree n’a jamais eu jusqu’à aujourd’hui ?
Sur chaque album du groupe, aussi loin que je me souvienne, il y a toujours eu une poignée de morceaux plus commerciaux, ou au moins susceptibles de passer à la radio. Sur In Absentia, il y avait « Trains », le titre le plus mélodique, ou « Blackest Eyes », le titre très direct de l’album. Sur le dernier disque, c’est en effet « Lazarus » qui est le titre le plus accessible, tandis que « Shallow » est le titre rock. Tout ceci n’est pas nouveau pour nous, mais il n’y a rien d’intentionnel, cela a toujours été comme cela. Et pour moi, la beauté d’un morceau comme « Lazarus », c’est justement sa simplicité. Coldplay, par exemple, fait de même avec des morceaux simples mais pleins d’émotion. Cela peut être un défi de composer et surtout de conserver la simplicité de certains titres.

Un autre titre majeur du disque est « Arriving Somewhere But Not Here », et ses douze minutes. Comment avez-vous abouti à une telle composition ?
Il s’agit d’un morceau intégralement soumis par Steven, et que nous n’avons quasiment pas arrangé ensemble. Steven était persuadé de la pertinence de ses propres arrangements dès le débuts pour ce titre. Nous avons essayé de le raccourcir car nous le trouvions trop long par moment, mais non seulement nous n’y arrivions pas, mais Steven était aussi persuadé de la nécessité de maintenir la durée à douze minutes. Et au final, c’est le morceau central du disque, et certainement un titre important de Porcupine Tree.

Sur deux autres titres très accessibles, « Shallow » et « Open Car », on peut entendre très clairement l’influence de Tool… ?
(étonné) Oui, c’est vrai, plusieurs journalistes m’ont fait la même réflexion, même si ce n’est pas évident pour moi. A mon sens « Shallow » est un morceau rock très traditionnel et non moderne. Je pense plus Led Zeppelin, notamment dans le riff un peu à la Page : quelque chose d’irrésistible et direct, que beaucoup auront l’air de connaître d’avance mais qui explique aussi son efficacité. Sur ce type de morceaux, il est difficile de jouer du clavier, et clairement, si je sens qu’un passage n’en a pas besoin, je me passe volontiers de jouer : aucun problème d’ego ! Donc à part un solo électronique barré au milieu, je me suis surtout abstenu sur « Shallow ».
Sur les titres rock, mon but est plus d’apporter une coloration différente à l’ensemble, d’y ajouter mon style en tant que claviériste. C’est plutôt sur des titres comme « Arriving » ou « Glass Arm » que mon travail sur les sons et les textures est plus important et mes claviers plus dominants. C’est un défi de jouer des claviers sur une musique aussi diverse.

Nous avons deux questions de nos lecteurs à ton intention. En premier lieu, et c’est l’arlésienne, est-ce que Porcupine Tree va sortir un DVD live sous peu ?
Nous espérons le réaliser sur la prochaine tournée européenne de novembre. Nous cherchons l’endroit parfait pour le tourner, et pour l’instant, c’est le Paradisio d’Amsterdam qui pourrait être notre choix, même si l’Elysée Montmartre se prête bien à un tel exercice : rien n’est encore définitivement établi. Cela dépend aussi du public et de sa réaction sur cette première partie de la tournée : Amsterdam a le lieu et le public. Pour Paris, l’accueil a toujours été excellent, aussi loin que je souvienne, et ce serait bien, aussi (NdA: c’est pire que la sélection du CIO pour les Jeux Olympiques de 2012!).

La tournée européenne de novembre proposera-t-elle plus de dates en France?
Nous l’espérons (enthousiaste). Dans le passé, nous n’avions pas l’impression d’être très populaires en France. Le concert de Paris a toujours été excellent, mais les gens présents dans votre capitale venaient d’un peu partout, et même de Grande-Bretagne ou des Pays-Bas, pour les plus fanatiques ou ceux qui sont dans votre pays en vacances. On a joué à Bordeaux, Lyon et d’autres endroits, devant quelques centaines de personnes, et cela nous convient, donc pourquoi ne pas le refaire ?

Par ailleurs, comptes-tu sortir une banque de données avec tes sons et tes samples, pour les mettre à disposition des claviéristes et de ton public ?
Je l’ai déjà fait en réalité, dans le passé, en donnant quelques sons à télécharger. C’est intéressant et je ne serai pas gêné de le faire à nouveau, car, même avec le même son, les gens utiliseraient mes échantillons d’une autre manière, puisque le contexte serait différent. Donc s’il y a une opportunité de le faire, je dis oui sans problèmes ! Attends, non, réflexion faite, je vais me les garder (rires) !

[Steven Wilson nous rejoint, visiblement pas au mieux, mais après un verre de lait et des biscuits : ce goûter semble le requinquer !] En premier lieu, peux-tu nous en dire plus sur le mix en 5.1 DTS de In Absentia sur lequel tu t’es beaucoup investi ? As-tu utilisé la même méthode de travail et les mêmes techniques pour la future édition 5.1 de Deadwing ?
Steven Wilson (Guitares / Chant)
: Nous avons abordé le disque de manière complètement différente. Pour moi, le surround mix de Deadwing est en tous points supérieur à celui d’In Absentia. Il offre une manière totalement nouvelle et originale d’écouter le disque. La différence tient au fait que lorsque nous avons produit le mixage 5.1 de In Absentia, une année s’était écoulée depuis la production initiale en stéréo. Beaucoup de sons et de compressions ont dû être recréés à nouveau et j’ai pensé qu’au final, il n’y avait pas nécessairement ni la qualité sonore ni l’esprit du mix en stéréo d’origine sur cette version DTS.
Cette fois-ci, nous avions anticipé le mix DTS, et nous nous étions préparés dès l’enregistrement en stéréo. Nous avons travaillé directement sur le DTS après être sorti de studio, en utilisant la version stéréo comme un modèle, et avons tiré chaque son de ce modèle. Donc, pour moi, le mix DTS de Deadwing est bien supérieur : plus proche et respectueux de la version initiale et j’en suis totalement satisfait. Même si l’industrie musicale ne récompense pas forcément un tel travail de qualité, il est important que le disque soit disponible dans cette version, qui est vraiment pour moi la version définitive de l’album.

Revenons ensemble sur l’écriture et le concept de Deadwing, ou plutôt son script, assez obscur si l’on se réfère au seul livret du disque… qui devrait être complété par un film
Aujourd’hui, nous avons écrit le film dans son intégralité, puisque cela a été la source d’inspiration principale du disque, mais nous n’avons pas commencé sa production. Il est très difficile de trouver des fonds pour financer un film indépendant, donc nous cherchons encore.
Il y a beaucoup d’explications cachées et d’indices dans le livret. La version complète du livret (NdA : la version collector de l’album contient entre autres un livret de soixante-douze pages) en particulier offre de bonnes pistes, même si rien n’est explicite. Je ne peux pas te donner plus d’informations sur l’histoire, puisque cela reviendrai à enlever tout intérêt au film, lequel aura quelques retournements de situations inattendus, mais c’est une histoire de fantômes un peu irréelle, comme dans un rêve. C’est mélancolique, puisque l’histoire traite d’un homme endommagé émotionnellement, psychologiquement, et qui cherche à s’évader de son propre destin : à un moment donné de son enfance, sa vie a pris une certaine direction, une mauvaise direction, sans que ni nous ni lui-même ne sachions pourquoi. L’histoire suit cet homme à l’âge adulte, et forme une espèce de révélation de ce qu’il est et de ce qui l’a amené dans cet état, jusqu’au jour où son destin a pris cette direction.
Nous jouons donc sur plusieurs dimensions présentes, passées et futures, sur différents endroits, sur différentes personnes de son entourage et de ce fait, les idées, les images et les textures qu’utilisera le film en seront affectées. Et de même, les images du livret sont elles-mêmes affectées et directement inspirées par ce que sera le film, de même que les morceaux, bien sûr.

Et qui dirigerait ce film ? Toi?
Non, je ne suis pas compétent pour le faire. Mais je sais déjà qui en aura la charge, et le film a été écrit pour lui. Il a déjà tourné des films publicitaires, des clips, ou des courts métrages, mais pas de longs métrages (NdR : Il s’agit probablement de Mike Bennion, qui a réalisé plusieurs clips pour Porcupine Tree et est également responsable du livret de Deadwing). L’une des idées derrière ce film est de lui offrir cette opportunité. Reste à trouver les fonds, la partie la plus difficile, après le script, bien entendu.

Je suppose que la Warner serait la première concernée par une telle réalisation ?
Je crois que la Warner pourrait en effet être intéressée, surtout si le disque marche bien commercialement. Les gens de la société seraient prêts à investir sur la base du lien qui existe entre le film et le disque. Mais je pense qu’en même temps, on peut considérer le film comme une entité à part entière, et la plupart des studios comme les sociétés de production, et les acteurs également vont probablement aborder le film comme un projet en soi, déconnecté du disque (NdRC : pas forcément : des précédents ont existé chez les Who, les Floyd ou les Beatles et dans lequels la connexion apparaissait soit flagrante, soit comme un point essentiel).
Surtout que je pense que l’idée de ce film est assez unique et qu’elle suffira à focaliser l’attention de ceux qui seront amenés à s’y investir. Et je suis sûr que nous trouverons quelqu’un pour le finaliser.

Et si tu n’arrivais pas à trouver les financements pour un film, penserais-tu à une sortie directe en DVD, moins onéreuse que l’exploitation d’un film en salles?
Si nous n’avions pas les fonds suffisants, je pense que oui, mais uniquement dans ce cas et s’il nous était impossible d’envisager une sortie en salles, même limitée.

Parle-nous un peu des invités sur le disque, à savoir Adrian Belew et Mikael Åkerfeldt ?
Ce sont deux chanteurs et guitaristes extraordinaires. Pour Mikael, c’est un grand honneur de l’avoir sur l’album : c’est un grand ami, nous nous connaissons depuis des années maintenant et nous avons déjà collaboré ensemble, donc c’est très naturel. Pour Adrian, c’est vraiment l’illustration de ce qu’il y a de formidable avec Porcupine Tree : au fur et à mesure de l’avancée de notre carrière, notre public s’accroît, et parmi celui-ci, il y a des musiciens. Le fait de pouvoir avoir certains artistes contemporains qui jouent sur votre disque est l’aboutissement de cette reconnaissance. Et Adrian fait partie de ces personnes qui apprécient Porcupine Tree : il a contacté notre manager juste au début des sessions de Deadwing, disant qu’il était fan et qu’il aimerait travailler avec nous. Donc, nous l’avons invité directement en studio. Je ne lui ai donné aucun canevas, aucune consigne : « fais ton truc, quelque chose d’étrange et de beau ! ».

« Quelque chose d’Elephantesque » ?!
Non (rires) !! Je lui ai juste demandé de répondre artistiquement à notre musique et heureusement, il était inspiré par ce qu’il a entendu, et a proposé quelque chose de fou et pour moi, cela offre une dimension très positive au disque.

Quant à Mikael, allez-vous finalement sortir un disque ensemble ?
Je ne peux rien dire de certain aujourd’hui, mais nous avons toujours dit que nous ferions quelque chose ensemble, même si je ne peux dire quand. Le problème – qui est de ceux que les artistes aiment avoir ! – est que nos groupes respectifs rencontrent un certain succès et sont très occupés en ce moment. Opeth est en studio en ce moment, et je ne peux y être puisque je suis avec toi et en tournée promotionnelle. Donc pour revenir à ta question, je serai très surpris si rien ne sortait de notre relation, mais peux être faudra-t-il attendre un an, ou encore cinq ans, je n’en sais vraiment rien. On se respecte beaucoup, on adore notre musique, donc il devrait en ressortir quelque chose de bien, à moins qu’on ne fasse que de la soupe (rires) ! Au moins, on va essayer !

Mais pour l’instant, vous n’avez mis de côté aucune composition pour ce projet commun ?
Non, rien n’a été écrit ou mis de côté spécifiquement pour ce projet…

Quid de Blackfield, qui est un groupe à part entière et qui a priori devait sortir un nouvel album?
Oui, près de la moitié d’un deuxième album a déjà été composé, je crois, soit six titres. En étant réaliste, je crois qu’on peut tabler un nouveau disque vers le début de l’année prochaine.

Propos recueillis par Djul

site web : http://www.porcupinetree.com

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