D.Heart Project – D.Heart Project

INTERVIEW : DOUBLE HEART PROJECT

 

Origine : France
Style : metal instrumental
Formé en : 2003
Line-up :
Franck Ribière : guitare
Vincent Fabre : guitare
Dernier album : Human Nature’s Fight (2003)


Lorsque deux amis passionnés de guitare décident de jouer ensemble, cela donne Double Heart Project. Voilà qui devrait redonner un petit coup de fouet à la guitare française, quelque peu en sommeil ces temps-ci. Profitons-en pour nous entretenir avec les géniteurs de Human Nature’s Fight, qui parlent de leur musique, de leurs influences et de leur amour de l’instrument.

Pouvez-vous présenter Double Heart Project à nos lecteurs ?
Franck Ribière :
Double Heart Project est à la base un duo de musiciens évoluant dans un registre metal progressif instrumental, avec une belle part faite aux guitares. Nous nous connaissons depuis un petit moment maintenant, environ douze ans, et notre premier album Human Nature’s Fight vient d’être signé sur le label Brennus.
Vincent Fabre : Effectivement, Double Heart Project est la suite logique d’une rencontre entre deux musiciens qui se connaissent depuis très longtemps. En fait, avec Franck, nous avons commencé à composer ensemble vers seize ou dix-sept ans… Inutile de te dire que les moyens étaient très limités (rires) ! Mais c’est une très belle expérience, il faut un début à tout ! On rêvait un jour d’avoir notre album rien qu’à nous…

Qu’est-ce qui vous a donné envie de commencer la guitare ? Vincent, tu as débuté la musique par la batterie. Pourquoi donc cette infidélité ?
V. F. :
Il n’y a pas d’infidélité ! J’ai commencé la batterie à neuf ans sur des cartons ! Mais j’avais toujours la guitare à coté, c’est une partie de moi ! En fait, mon corps et mon esprit sont partagés en deux : une partie pour la batterie et une pour la guitare. Ma merveilleuse rencontre avec Cyril Achard a été mon premier choc, et c’est ce qui m’a donné envie de me mettre plus sérieusement à la guitare.
F. R. : J’ai quant à moi débuté l’instrument à douze ans, j’étais fasciné par tout ce qui se dégageait de manière globale du hard, par des groupes comme Iron Maiden, AC/DC et Metallica. Malheureusement, la première année j’ai du me contenter d’une guitare espagnole ! Mais je crois que cette première frustration a eu un bon effet pour la suite, puisque la musique ne m’a plus quitté depuis le jour où j’ai eu ma première électrique.

En tant que batteur, n’as-tu pas songé à enregistrer la batterie sur votre album ?
V. F. :
Bien sûr tu t’en doutes bien ! Mais à la fin, nous n’en avons pas eu les moyens. Mais bon, c’est déjà très bien, pour nous et pour ceux qui vont nous découvrir, de pouvoir se faire ainsi une idée de notre style. On prépare un titre pour un album hommage à Shawn Lane, disparu récemment, et là, j’enregistrerai la batterie et des parties guitares !
F. R. : Je suis déjà moi-même frustré par cette situation… je n’ose donc pas imaginer ce que cela donne pour Vincent…

Aujourd’hui, lequel de ces deux instruments a ta préférence ?
V. F. :
Les deux m’apportent beaucoup de bonheur, d’émotion et d’inspiration, je les aime autant l’un que l’autre ! Et tu sais, je chante aussi, et je compte attaquer d’autres instruments encore ! La musique, avec tous ces styles est pour moi LE langage universel par excellence ! C’est un don du ciel ! C’est magique !

Avez-vous un regret ou un souhait musical, quelque chose que vous auriez aimer faire et que vous n’avez pas encore fait, soit en termes de musique de groupe, soit avec votre instrument ?
F. R. :
Je dirais que je suis de plus en plus attiré par le jazz fusion, le genre de musique que font Pat Metheny ou Frank Gambale, par exemple. J’aimerais approfondir mes connaissances musicales dans ce style, tout en gardant la sonorité metal que j’aime tant. Le mélange ne peut en plus qu’être original !
V. F. : Pour ma part, j’aimerais vraiment pouvoir passer un moment avec Jason Becker et lui demander tous les conseils du monde, comment a-t-il pu approcher une perfection pareille, ses secrets, etc. Je suis un éternel fan de ce gars !

Au lieu de préférer l’aventure en solo, vous avez choisi d’unir vos forces. Pourquoi ce choix ?
V. F. :
Comme je te disais au début, depuis toujours avec Franck, nous avons mélangé nos idées. C’est un peu comme si nous avions besoin à chaque fois de l’avis de l’autre et de ses conseils ! Ensuite ça fusionne ! Et puis, c’est tellement plus beau de faire un album à deux …
F. R. : C’est clair que partager la composition d’un album, c’est tellement plus enrichissant sur le plan musical, et sur le plan humain !

Comment avez-vous composé cet album ?
F. R. :
Certaines idées viennent d’une époque où on arrêtait pas d’enregistrer tout ce qui nous venait à l’esprit. Pour le reste, nous sommes plus sérieusement revenus à l’écriture il y a un an, quand on s’est fixé l’objectif de concrétiser cet album.
V. F. : En général, on s’envoie nos idées de riffs, de thèmes etc. par Internet et on construit petit à petit. Ensuite on se rejoint chez Franck à Paris ou à Aix-en-Provence chez moi et on fait des essais ensemble, et c’est parti (rires) !

N’avez-vous jamais été tenté d’engager un chanteur ?
V. F. :
Si bien sûr … On va voir un peu comment les choses évoluent avec Human Nature’s Fight. Et pourquoi pas ensuite !
F. R. : Effectivement, on en parle de temps en temps. L’envie est là, et d’ailleurs, en ce moment, on essaie de composer un peu dans cet esprit…

Human Nature’s Fight est influencé par l’instrumental à l’américaine, mais on remarque une touche asiatique à la Marty Friedman. Je suis sûr que vous connaissez ses albums solo, où il affectionne ce style exotique…
V. F. :
Avec Franck, nous étions vraiment deux malades de Cacophony, et nous le sommes d’ailleurs toujours… Mais c’est vrai que Franck a une très grande admiration pour Friedman, alors que de mon côté, j’étais plus Becker. Mais quoi qu’il en soit, nous parlons de deux génies. Les albums que ces mecs-là ont sortis sont absolument incroyables ! Tu as tout à fait raison quand tu parles de mélange asiatique et metal, et il fallait oser le faire à l’époque ! Ils nous ont vraiment marqué, c’est clair.
F. R. : Ta remarque est très juste et, comme le dit Vincent, cette couleur musicale vient davantage de mon jeu. Mais c’est fou : dès que tu commences à utiliser une gamme pentatonique japonaise, tu sonnes comme Marty. C’est sûrement dû au fait qu’il est peu courant que les guitaristes l’utilisent, mais aussi que c’est lui qui s’en sert le mieux. D’ailleurs, j’en profite pour ajouter que tous les mois, nous mettons sur notre site des petites choses théoriques, et que le mois dernier, le sujet était justement la gamme pentatonique japonaise !

On trouve plusieurs invités de marque, notamment Chris Poland et Cyril Achard. Parlez-nous de leur participation : quelles sont les qualités que vous appréciez chez eux, qu’est-ce qui vous a poussé à demander leur participation ?
V. F. :
Je suis fan de Megadeth depuis toujours, et surtout du Megadeth de l’époque de Chris Poland. Si j’avais su qu’un jour il jouerait sur l’un de mes albums… (rires) ! Quant à Cyril, c’est tous simplement un ami avec qui j’ai commencé la musique sérieusement ! Enfin, il est plus sérieux que moi, quand même (rires) ! Pour les qualités, il n’y a qu’à les écouter, je pense… Ce qu’ils ont fait est vraiment joli, non ?
F. R. : Pour Cyril effectivement c’est un ami commun, mais aussi – et là, nous ne sommes pas les seuls à le penser, il suffit de lire ce qui paraît régulièrement – l’un des meilleurs guitaristes actuels. Pour Chris Poland, il a tout simplement accepté notre invitation, après qu’on se soit présentés à lui et qu’il soit allé sur notre site écouter un peu notre musique.

Puisque nous sommes en plein dans le sujet, quels sont vos guitaristes favoris, et pourquoi ? Que vous apportent-ils ?
F. R. :
En fait, pas mal de guitaristes de fusion ces derniers temps : Shawn Lane, Pat Metheny, Frank Gambale, Allan Holdsworth. Sinon, toujours de temps en temps, quelques retours aux sources comme Steve Vai, Yngwie Malmsteen ou Jason Becker. Ils m’apportent avant tout un plaisir d’écoute. Je ne dis surtout pas qu’ils ne peuvent rien m’apprendre, je serais un grand malade dans ce cas. Mais ça fait longtemps que je ne cherche plus à retranscrire des plans de ce qu’ils font, je me laisse simplement envahir l’esprit.
V. F. : Jason Becker, pour son inspiration et sa technique hallucinante, mais c’est surtout la richesse harmonique de son jeu m’impressionne ! Ensuite, les premiers Yngwie Malmsteen bien sûr, ainsi que Shawn Lane, Van Halen, Vai, Greg Howe, Friedman, Kotzen et tous les guitaristes de heavy metal des années 80 ! Quelle époque magique, non ? Ces gens là ont fait énormément ! Sans eux, il n’y aurait pas grand chose aujourd’hui !

Demain, une force investie de tous pouvoirs vous permet de monter le groupe de vos rêves pour un an. Qui y joue, qui y participe (y compris à la console et la production) et pourquoi ? Malgré tous ses pouvoirs, cette entité n’a pas la capacité de faire revenir les morts, par contre !
V. F. :
Alors, je prends Atma Anur à la batterie, Joe Lynn Turner au chant, Billy Sheehan à la basse, Friedman à la guitare, et Jens Johansson au synthé. Je voudrais être aidé par Desmond Child à la production et à l’écriture, quant au son, je le confierais à Brendan O’Brien ! Quel pied (rires) !
F. R. : Pour moi, ce serait peut être Derek Sherinian aux claviers, Victor Wooten à la basse, Mike Portnoy à la batterie, Phil Perry au chant… ceux qui le connaissent seront surpris de me voir citer son nom, mais il est vraiment capable de tout techniquement. J’aimerais l’entendre chanter sur du metal au moins une fois. Et pourquoi pas Steve Vai à la guitare…(NdRC : Steve, Marty, si vous nous lisez, hemm…, c’est un, comment dire… c’est un message : nous voulons la chronique en exclusivité !)

Vos soli sont-ils improvisés ou préparés à l’avance ?
F. R. :
Ils ne sont pas improvisés, mais parfois, nous les construisons très peu de temps avant l’enregistrement, voir même pendant. Dans tous les cas, ça vient toujours assez vite, et je trouve que ça laisse une certaine fraîcheur.
V. F. : Je me les chante, en improvisant totalement, puis je réécoute ce que je viens de chanter et là, je construis autour. Mais ensuite, ils sont enregistrés dans ma tête. Je ne lis pas la musique, juste un peu…

Si chacun de vous devait décrire le style de jeu de son partenaire, que diriez-vous ?
V. F. :
Je suis vraiment fan de son jeu ! En plus je le vois s’améliorer tous les jours et il devient de plus en plus original. Je dis « Bravo Franck » !
F. R. : Facile pour enchaîner, merci ! Je vais être obligé de dire un super truc après ça (rires) ! Plus sérieusement, je peux dire que Vincent respire la musique. Il sait toucher un peu à tout, et toujours avec talent.

Comment a été produit Human Nature’s Fight ?
F.R. :
Juste avant l’été dernier, Vincent est venu chez moi pour enregistrer ses guitares et faire des partie batterie, et l’enregistrement s’est terminé cet été chez Vincent, en bord de piscine… Très bon pour l’inspiration, je le conseille à tout le monde (rires) ! Le mixage a ensuite été fait par Kick, un ami très qualifié.
Les guitares ont un son très propre : comment les avez-vous enregistrées ?
V. F. :
Notre cher Kick, qui a mixé l’album, est très très bon ! Il nous a fait un très gros son de guitare en effet ! Le POD (ndGreg : il s’agit d’un préamplificateur numérique de la marque Line6) y est aussi pour beaucoup.
F.R. : Sans ampli, tout en direct en passant par le POD, tu es sûr d’avoir un son propre et chaud, même si rien ne vaut de vraies lampes. Après… merci à Kick pour son travail.

Quelle est votre définition du guitar hero d’aujourd’hui ?
V. F. :
Trop de guitaristes ont souffert à cause de ceux qui ne pensaient qu’à aller vite… c’était ridicule et surtout dommage. Les guitar heroes d’aujourd’hui ont presque tous compris qu’il fallait un juste milieu ! Mais franchement il ne faut pas oublier que nous faisons de la musique avant tout. La guitare est un instrument, pas un but en soi.
F.R. : Je reste dans la même optique que Vincent : à mon goût, le travail de la mélodie est primordial. C’est vraiment le principal élément qui me reste en tête, et qui me donne envie d’écouter et de réécouter un album.

Et votre définition du progressif ?
V. F. :
Le progressif existe depuis très longtemps ! Genesis avec Peter Gabriel etc… C’était magnifique ! En fait c’est un peu comme si on avait enlevé les frontières de la musique dite « construite », en fait standard… Dans le progressif, on peut faire durer les morceaux et y mettre un maximum d’idées ! C’est une libération de la composition. Il n’ y a pas de timing !
F.R. : Il y a un coté « anticommercial » qui me plaît dans le progressif. C’est une totale liberté pour la composition… Tout cela me fait penser à l’album Images And Words de Dream Theater, où les clips avaient été formatés aux standards MTV. Voilà un bel exemple de tentative de standardisation, une catastrophe !

Vous allez participer à un hommage à Shawn Lane. Qu’aimiez-vous chez lui ?
F.R. :
Beaucoup, beaucoup de choses… Je crois qu’il avait tout ce qu’ont les grands noms de la musique : un don de composition, d’improvisation, un phrasé tout à fait unique qui ne sera jamais copiable…
V. F. :Il n’a pas fait assez de choses ! C’est vraiment un drame. La guitare a perdu un grand monsieur, qui était extrêmement complet : aucun style ne lui faisait peur, il avait une maîtrise incroyable ! La technique, n’en parlons même pas… c’était à la limite de l’inhumain !

Allez vous reprendre un de ses titres, ou bien interpréter une composition originale ?
V. F. :
C’est un hommage… il nous a donc semblé préférable de jouer un de ses morceaux… Respect !
F.R. : C’est un titre de son deuxième album solo, Tritone Fascination, assez contrasté, entre rythmiques lourdes et légères, le tout un peu coloré de musique asiatique.

Parlons un peu matériel… Quelles sont vos guitares de prédilection ?
F.R. :
Depuis quelques mois je suis revenu vers Ibanez, un modèle fabuleux en exemplaire très limité. Je ne sais plus la référence exacte, mais c’est un des modèles Prestige. On la voit bien sur notre site internet… Elle a tout ce qu’il me faut : le son, le touché, et quelle beauté !
V. F. : Ibanez et Yamaha de mon côté. J’aime beaucoup les manches plats…

Et quelle serait la guitare de vos rêves ?
V. F. :
Et bien, un joli mélange des deux… Ça le ferait bien je pense !
F.R. : Je pense l’avoir en ce moment… Sinon, ce que j’aimerais tourne davantage autour de mon home studio : avoir une belle pièce insonorisée avec du meilleur matériel. Je suis passionné par ça, je peux passer des heures à enregistrer des idées, mixer et arranger le tout. On s’améliore tout le temps !

Il y a quelque temps, la guitare 7-cordes était en pleine effervescence. Aujourd’hui le soufflé semble être un peu retombé. Que pensez-vous de cet instrument ?
F.R. :
C’est un instrument intéressant, que j’ai eu l’occasion de tester plusieurs fois. John Petrucci s’en sert plutôt bien en rythmique, comme sur « Acid Rain » (Liquid Tension Experiment). Mais je n’ai pas franchi le cap d’en acheter une. J’ai quand même entendu parler de petits problèmes liés à la tension supportée au niveau du vibrato.
V. F. : Franchement ? Je ne peux t’en parler, je ne connais pas… J’ai dû essayer une fois ou deux mais rien d’extraordinaire pour moi. J’essaie déjà de m’en sortir avec six cordes (rires) !

Et le numérique ? Un avis sur ces amplis qui émulent de façon bluffante nos vieilles lampes ?
V. F. :
Le progrès ne s’arrêtera pas là ! C’est très impressionnant… mais je pense quand même que ça ne remplacera pas nos vieilles lampes !
F.R. : Le POD de Line6 en est un bon exemple. Ça sonne très bien et c’est pratique… Enfin j’arrête là, on va finir par penser qu’on est sponsorisés (rires) !

En France, le marché des instruments de musique, et en particulier de la guitare, ne va pas très fort depuis quelques années. À votre avis, à quoi cela est-il dû ?
V. F. :
Je ne sais pas trop… Peut-être que les gens achètent ailleurs et moins cher ? Il y a une crise au niveau économique en France… peut-être que les musiciens font plus attention ? Par soucis de moins dépenser ?
F.R. : Apparemment, c’est de manière globale que la consommation n’est pas au top… Enfin c’est ce qui se dit. C’est paradoxal car le rock est pas mal revenu en force ces derniers temps… les instruments de type guitare devraient se vendre mieux ! Le haut de gamme a sûrement plus souffert.

Quels sont vos projets à venir ? Des concerts sont-ils prévus ?
F.R. :
Les projets dans l’immédiat sont de faire en sorte que l’on travaille le mieux possible avec Brennus, pour assurer une bonne promotion et une bonne distribution. Par ailleurs, nous souhaitons aussi nous donner à fond dans le titre qu’on reprend pour Shawn Lane.
V. F. : Si concert il y a, je pense qu’à la basse, ce sera notre ami Sébastien Vila, qui a fait un titre sur l’album…

Qu’écoutez-vous en ce moment ?
V. F. :
« Qui a volé l’orange du marchand » (rires) ! Tu sais, de toute façon, les majors et les télés ne passent que ça, non ? Ça devient très grave ! Plus sérieusement, je réécoute les premiers Richie Kotzen. Un régal !
F.R. : En ce moment, il n’y a pas d’album que je passe en boucle, je passe d’un style à l’autre. J’ai aussi bien apprécié la B.O. de Kill Bill !

L’année 2003 vient de s’achever tranquillement. Qu’en retiendrez-vous, sur le plan musical ?
V. F. :
Grâce à vous et à ceux qui font comme vous, nous avons un avenir dans le metal et les musiques dites « progressives » ! Il faut y croire… Heureusement certains bons groupes arrivent en force et la musique rock revient ! C’est très chouette !
F.R. :La disparition de Shawn Lane pour commencer, le superbe concert cet été dans le sud de la France, du Chick Corea Electrik Band, ou le concert à Paris de Steve Vai entouré de Billy Sheehan et Mac Alpine. Sinon, moins drôle, le nouvel album de Dream Theater, qui me détache encore une fois de ce groupe que j’ai tant adoré. Pour conclure, notre album enfin réalisé, et qui n’a que de bons retours jusqu’à présent !

Et le mot de la fin…
F.R. :
Merci à Progressia pour cette interview, mais aussi pour la chronique encourageante. J’espère que les noms de musiciens que nous avons cités éveilleront la curiosité des lecteurs s’ils ne les connaissent pas tous. Enfin, nous sommes très portés sur les échanges, notamment par notre site, n’hésitez pas !
V. F. : Merci de nous avoir lus jusque là, n’hésitez pas à nous écrire sur notre site pour nous dire ce que vous pensez de l’album, c’est très important d’avoir l’avis d’oreilles averties : ça nous fait avancer ! Surtout, continuez à aller voir les concerts de jeunes groupes et achetez des disques sans télécharger, afin de continuer à faire vivre cette belle musique.

Propos recueillis par Greg Filibert

site web : http://www.doubleheartproject.com

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