– Prog Power 2002

A.C.T.


     

 

Arabesque


A.C.T.


     

 

Setlist : Intro (nouveau titre) – Waltz With Mother Nature – Womanipulator (nouveau titre) – Imaginary Friends – Abandoned World – Biggest Mistake – Take It Easy – Personnalities (The Long One)

Le groupe qui succède Sun Caged n’est autre que A.C.T., que nous suivons depuis longtemps. Leur présence sur l’affiche est d’ailleurs pour beaucoup dans notre voyage à Baarlo. Détendu, le groupe suédois, mené par le chanteur Herman Saming, visiblement enclin à faire le pitre, joue sans aucun complexe, malgré des costumes un poil ringard. Nous avons pu noter, pour notre plus grand plaisir, que le groupe est très puissant sur scène. Le batteur Thomas Lejon, qui officie également au sein d’Andromeda, n’y est certainement pas étranger ! Equilibrant habilement leur setlist entre leurs deux premiers albums « Today’s Report » et « Imaginary Friends », les joyeux loufoques en profitent pour glisser quelques nouveaux titres qui laissent présager du meilleur pour le combo. Pour un peu, on en redemanderait et le public ne s’y trompe pas : « We want more ! We want more ! »… Hélas par manque de temps, A.C.T. n’aura pas droit à un rappel.

Annulation…

En revanche, l’annulation de dernière minute de Theory In Practice suite à une panne de leur tour-bus, resté coincé en Allemagne, provoquera la déception de nombreux fans. Face à ce désistement, c’est le cover band du jour, The Song Retains The Name (groupe hommage à Led Zeppelin, vous vous en doutez) qui monte sur la scène de Sjiwa, au lieu d’un concert initialement prévu au Basement. Nous en profitons pour aller nous rassasier. C’est aussi l’heure d’Ashes to Ashes qui, selon une partie du public, présente un certain décalage musical avec le reste de l’affiche. Le seul point ayant, semble-t-il, retenu l’intérêt, est la ravissante claviériste, vers qui tous les regards sont tournés.

After Forever

Le moment arrive déjà du concert de la tête d’affiche de la deuxième journée, , venu donner au public un cours de boucherie, ou de poésie, comme vous voulez : le groupe est boosté par un son costaud de chez costaud et profite de l’occasion qui lui est donnée pour baptiser son nouveau guitariste, remplaçant Mark Jansen. Et même si ce dernier est une force de la nature (croyez-moi, il ne faut pas le chercher, le garçon), cela ne suffit pas à détourner les regards (et on ne pourra pas dire qu’on ne s’y attendait pas) fixés sur la délicieuse Floor Jansen, véritable meneuse de troupe, qui manie les foules avec un savoir-faire et une facilité déconcertante. Cette dernière fait figure de fleur au bout du canon du tank qu’est After Forever qui, à la manière d’un char d’assaut, écrase tout sur son passage. Ayant croisé Arjen Lucassen & Russell Allen (ce dernier nous avait dit, à la fin du concert de Star One à Anvers, qu’il y avait de fortes chances qu’on le croise à Baarlo) un peu plus tôt dans la soirée, on se dit que Damian Wilson n’est vraissemblablement pas loin, et l’on se prend à rêver d’un « Who Wants To Live Forever » de Queen (ce titre a été repris par After Forever et Damian Wilson sur le dernier EP du groupe). Hélas, trois fois hélas, Wilson n’a pu faire le déplacement. Tant pis… Aura-t-on droit à une surprise avec Sir Russell ? L’interrogation grandit lorsque After Forever entame « The Evil That Men Do » de Iron Maiden, que nous nous surprenons d’ailleurs à chanter tous en chœur, en compagnie de Dennis Leeflang & Rob Van Der Loo. Les paris commencent à fuser concernant Russell : ira sur scène ou n’ira pas ? Finalement, Russell s’approche de la scène pour finir au premier rang, ou Floor lui tend le micro sur le refrain. Une bonne surprise, qui donne le sourire au public de Sjiwa et qui clôt cette quatrième édition du Prog Power européen. Vivement l’an prochain, qu’on se le dise !

PS : Un très grand merci à Dennis Leeflang et Rob van der Loo pour leur accueil chaleureux, leur gentillesse et leur disponibilité !

Dossier réalisé par Dan Tordjman

3. Le dossier en images


Stonehenge


Arabesque


A.C.T.


     

 

A.C.T.

Setlist : Intro (nouveau titre) – Waltz With Mother Nature – Womanipulator (nouveau titre) – Imaginary Friends – Abandoned World – Biggest Mistake – Take It Easy – Personnalities (The Long One)

Le groupe qui succède Sun Caged n’est autre que A.C.T., que nous suivons depuis longtemps. Leur présence sur l’affiche est d’ailleurs pour beaucoup dans notre voyage à Baarlo. Détendu, le groupe suédois, mené par le chanteur Herman Saming, visiblement enclin à faire le pitre, joue sans aucun complexe, malgré des costumes un poil ringard. Nous avons pu noter, pour notre plus grand plaisir, que le groupe est très puissant sur scène. Le batteur Thomas Lejon, qui officie également au sein d’Andromeda, n’y est certainement pas étranger ! Equilibrant habilement leur setlist entre leurs deux premiers albums « Today’s Report » et « Imaginary Friends », les joyeux loufoques en profitent pour glisser quelques nouveaux titres qui laissent présager du meilleur pour le combo. Pour un peu, on en redemanderait et le public ne s’y trompe pas : « We want more ! We want more ! »… Hélas par manque de temps, A.C.T. n’aura pas droit à un rappel.

Annulation…

En revanche, l’annulation de dernière minute de Theory In Practice suite à une panne de leur tour-bus, resté coincé en Allemagne, provoquera la déception de nombreux fans. Face à ce désistement, c’est le cover band du jour, The Song Retains The Name (groupe hommage à Led Zeppelin, vous vous en doutez) qui monte sur la scène de Sjiwa, au lieu d’un concert initialement prévu au Basement. Nous en profitons pour aller nous rassasier. C’est aussi l’heure d’Ashes to Ashes qui, selon une partie du public, présente un certain décalage musical avec le reste de l’affiche. Le seul point ayant, semble-t-il, retenu l’intérêt, est la ravissante claviériste, vers qui tous les regards sont tournés.

After Forever

Le moment arrive déjà du concert de la tête d’affiche de la deuxième journée, , venu donner au public un cours de boucherie, ou de poésie, comme vous voulez : le groupe est boosté par un son costaud de chez costaud et profite de l’occasion qui lui est donnée pour baptiser son nouveau guitariste, remplaçant Mark Jansen. Et même si ce dernier est une force de la nature (croyez-moi, il ne faut pas le chercher, le garçon), cela ne suffit pas à détourner les regards (et on ne pourra pas dire qu’on ne s’y attendait pas) fixés sur la délicieuse Floor Jansen, véritable meneuse de troupe, qui manie les foules avec un savoir-faire et une facilité déconcertante. Cette dernière fait figure de fleur au bout du canon du tank qu’est After Forever qui, à la manière d’un char d’assaut, écrase tout sur son passage. Ayant croisé Arjen Lucassen & Russell Allen (ce dernier nous avait dit, à la fin du concert de Star One à Anvers, qu’il y avait de fortes chances qu’on le croise à Baarlo) un peu plus tôt dans la soirée, on se dit que Damian Wilson n’est vraissemblablement pas loin, et l’on se prend à rêver d’un « Who Wants To Live Forever » de Queen (ce titre a été repris par After Forever et Damian Wilson sur le dernier EP du groupe). Hélas, trois fois hélas, Wilson n’a pu faire le déplacement. Tant pis… Aura-t-on droit à une surprise avec Sir Russell ? L’interrogation grandit lorsque After Forever entame « The Evil That Men Do » de Iron Maiden, que nous nous surprenons d’ailleurs à chanter tous en chœur, en compagnie de Dennis Leeflang & Rob Van Der Loo. Les paris commencent à fuser concernant Russell : ira sur scène ou n’ira pas ? Finalement, Russell s’approche de la scène pour finir au premier rang, ou Floor lui tend le micro sur le refrain. Une bonne surprise, qui donne le sourire au public de Sjiwa et qui clôt cette quatrième édition du Prog Power européen. Vivement l’an prochain, qu’on se le dise !

PS : Un très grand merci à Dennis Leeflang et Rob van der Loo pour leur accueil chaleureux, leur gentillesse et leur disponibilité !

Dossier réalisé par Dan Tordjman

3. Le dossier en images


Stonehenge


Arabesque


A.C.T.


     

 

Heaven’s Cry

Les Québécois d’Heaven’s Cry étaient, comme ils nous l’avaient dit un peu plus tôt dans la journée, vraiment heureux de participer au Prog Power, et encore plus ravis de rencontrer des Français, ici à Baarlo. Le set fut énergique et plein de bonne humeur, présentant une musique et un line-up originaux (un bassiste et un guitariste se partageant le chant lead, un batteur, un guitariste « électrique » et un guitariste flamenco). Avec la patate (et le sourire !), Heaven’s Cry a mis une bonne gifle au public de Sjiwa. Une autre belle surprise que ce groupe, à suivre de près.

Threshold

Setlist : Phenomenon – Choices – Turn On Tune In – Oceanbound – Angels – Falling Away – Freaks – Echoes Of Life – Virtual Isolation – The Latent Gene – Fragmentation -Light & Space – Long Way Home

Les groupes défilent les un après les autres, et nous voilà déjà en train d’assister au set de Threshold, tête d’affiche de la première journée.
Les Britanniques, encensés par la presse pour leur nouvel album, « Critical Mass », font escale à Baarlo dans le cadre de leur tournée européenne, avant d’embarquer pour les Etats-Unis où ils tiendront l’affiche du Prog Power aux côtés de Pain Of Salvation, Devin Townsend et Zero Hour (entre autres). Détendu, le groupe fait la part belle à sont dernier album : mention spéciale
à « Choices », « Phenomenon » et « Fragmentation », ultra heavy. La paire de guitaristes Karl Groom & Nick Midson est visiblement en pleine forme et Mac est littéralement déchaîné derrière son micro, multipliant les vannes comme à son habitude et établissant un contact plus que chaleureux avec le public. Derrière, Jon Jeary et sa basse se promènent de long en large en dansant, tandis que Johanne James cimente sévèrement derrière sa batterie. Un bémol toutefois : le son, bien que correct, est moins bon qu’à l’accoutumée, et Mac se perd un peu dans les paroles. En rappel le groupe balance un « Long Way Home » de derrière les fagots et finit d’achever le public de Sjiwa ! Les dégâts sont d’ailleurs tels que Karl Groom et Richard West viennent discuter pendant près d’une heure avec les fans à la fin du concert au grand agacement du nouveau tour-manager du groupe. Avant que tout ce beau monde ne s’éclipse, nous parvenons à convenir d’un rendez-vous en Angleterre avec Karl ! A l’issue d’une telle avalanche de concerts nous vient en tête une bluette de Mylène Farmer : « C’est une belle journée mais je vais me coucher, une si belle journée qui s’achève » !

Allez, au dodo, et rebelote le lendemain !

2. Dimanche 6 octobre :

Après un bon petit-déjeuner et malgré une courte nuit interrompue par les cloches de l’église, nous voici de retour à Sjiwa pour cette deuxième journée. L’ouverture se fait sur les chapeaux de roue, avec les talentueux Hollandais d’Arabesque. Les bougres placent la barre très haut, avec des compos très puissantes et très originales, tirées de leur album « The Union ». Les musiciens sont parfaitement en place et le tout est mené par deux ravissantes chanteuses. Mission accomplie pour Arabesque, qui recueille un important soutien du public.

Sun Caged

Setlist : Intro – Zombie Resurrection – Secrets Of Flight – Curiosity Kills – Unchanging – Closing In (Sides) – Sedation – The 8th Day (The Escape)

Très attendu, Sun Caged grimpe ensuite sur scène. C’est l’occasion pour nous de voir à nouveau évoluer Marcel Coenen, depuis le split de Lemur Voice. Force est de dire que le combo ne fait pas dans la dentelle : morceaux tordus et alambiqués à souhait, exécutés avec une précision chirurgicale. Sun Caged met une claque énorme à l’auditoire avec son metal progressif technique, et enchante le public, tout particulièrement grâce aux talents conjugués du bassiste Rob van der Loo et du claviériste Joost van den Broek fraîchement libéré de la tournée Ayreon – Star One. Ce dernier, malgré trois heures de route et autant de sommeil, (Star One donnait son dernier concert la veille, cf. notre chronique de leur passage à Anvers) laisse bouche bée une bonne partie des spectateurs. Avec une telle prestation, le groupe suivant aura fort à faire…

A.C.T.

Setlist : Intro (nouveau titre) – Waltz With Mother Nature – Womanipulator (nouveau titre) – Imaginary Friends – Abandoned World – Biggest Mistake – Take It Easy – Personnalities (The Long One)

Le groupe qui succède Sun Caged n’est autre que A.C.T., que nous suivons depuis longtemps. Leur présence sur l’affiche est d’ailleurs pour beaucoup dans notre voyage à Baarlo. Détendu, le groupe suédois, mené par le chanteur Herman Saming, visiblement enclin à faire le pitre, joue sans aucun complexe, malgré des costumes un poil ringard. Nous avons pu noter, pour notre plus grand plaisir, que le groupe est très puissant sur scène. Le batteur Thomas Lejon, qui officie également au sein d’Andromeda, n’y est certainement pas étranger ! Equilibrant habilement leur setlist entre leurs deux premiers albums « Today’s Report » et « Imaginary Friends », les joyeux loufoques en profitent pour glisser quelques nouveaux titres qui laissent présager du meilleur pour le combo. Pour un peu, on en redemanderait et le public ne s’y trompe pas : « We want more ! We want more ! »… Hélas par manque de temps, A.C.T. n’aura pas droit à un rappel.

Annulation…

En revanche, l’annulation de dernière minute de Theory In Practice suite à une panne de leur tour-bus, resté coincé en Allemagne, provoquera la déception de nombreux fans. Face à ce désistement, c’est le cover band du jour, The Song Retains The Name (groupe hommage à Led Zeppelin, vous vous en doutez) qui monte sur la scène de Sjiwa, au lieu d’un concert initialement prévu au Basement. Nous en profitons pour aller nous rassasier. C’est aussi l’heure d’Ashes to Ashes qui, selon une partie du public, présente un certain décalage musical avec le reste de l’affiche. Le seul point ayant, semble-t-il, retenu l’intérêt, est la ravissante claviériste, vers qui tous les regards sont tournés.

After Forever

Le moment arrive déjà du concert de la tête d’affiche de la deuxième journée, , venu donner au public un cours de boucherie, ou de poésie, comme vous voulez : le groupe est boosté par un son costaud de chez costaud et profite de l’occasion qui lui est donnée pour baptiser son nouveau guitariste, remplaçant Mark Jansen. Et même si ce dernier est une force de la nature (croyez-moi, il ne faut pas le chercher, le garçon), cela ne suffit pas à détourner les regards (et on ne pourra pas dire qu’on ne s’y attendait pas) fixés sur la délicieuse Floor Jansen, véritable meneuse de troupe, qui manie les foules avec un savoir-faire et une facilité déconcertante. Cette dernière fait figure de fleur au bout du canon du tank qu’est After Forever qui, à la manière d’un char d’assaut, écrase tout sur son passage. Ayant croisé Arjen Lucassen & Russell Allen (ce dernier nous avait dit, à la fin du concert de Star One à Anvers, qu’il y avait de fortes chances qu’on le croise à Baarlo) un peu plus tôt dans la soirée, on se dit que Damian Wilson n’est vraissemblablement pas loin, et l’on se prend à rêver d’un « Who Wants To Live Forever » de Queen (ce titre a été repris par After Forever et Damian Wilson sur le dernier EP du groupe). Hélas, trois fois hélas, Wilson n’a pu faire le déplacement. Tant pis… Aura-t-on droit à une surprise avec Sir Russell ? L’interrogation grandit lorsque After Forever entame « The Evil That Men Do » de Iron Maiden, que nous nous surprenons d’ailleurs à chanter tous en chœur, en compagnie de Dennis Leeflang & Rob Van Der Loo. Les paris commencent à fuser concernant Russell : ira sur scène ou n’ira pas ? Finalement, Russell s’approche de la scène pour finir au premier rang, ou Floor lui tend le micro sur le refrain. Une bonne surprise, qui donne le sourire au public de Sjiwa et qui clôt cette quatrième édition du Prog Power européen. Vivement l’an prochain, qu’on se le dise !

PS : Un très grand merci à Dennis Leeflang et Rob van der Loo pour leur accueil chaleureux, leur gentillesse et leur disponibilité !

Dossier réalisé par Dan Tordjman

3. Le dossier en images


Stonehenge


Arabesque


A.C.T.


     

 

Enchantés par l’édition 2001, c’est avec une certaine excitation que nous nous sommes rendus pour la deuxième fois à Baarlo, Pays-Bas, à l’occasion du Prog Power 2002. Si le soleil était présent l’an dernier, c’est la pluie qui cette fois nous a hélas donné rendez-vous en ce premier week-end d’octobre.

1. Samedi 5 octobre 2002

Enchantés par l’édition 2001, c’est avec une certaine excitation que nous nous sommes rendus pour la deuxième fois à Baarlo, Pays-Bas, à l’occasion du Prog Power 2002. Si le soleil était présent l’an dernier, c’est la pluie qui cette fois nous a hélas donné rendez-vous en ce premier week-end d’octobre.

Antares

Accueillis à Sjiwa par Dennis Leeflang & Rob van der Loo (Sun Caged), nous commençons par assister à la prestation d’Antares, groupe hollandais, remplaçant de dernière minute d’Everon (même si Elegy fut un temps pressenti). Antares regroupe de très bons musiciens, mais le chant génère vite une certaine lassitude. Nous en profitons pour interviewer Sun Caged, autour d’un bon chocolat chaud, ce qui nous fait rater une partie du set de Divided Multitude à notre grand regret. En effet, les norvégiens ne font pas de quartier et délivrent un set puissant, malgré l’impressionnante quantité d’alcool absorbée par les membres du groupe !

Stonehenge

Tout à l’interview de Threshold, nous prenons en cours le concert de Stonehenge, groupe hongrois, première bonne surprise du festival. Avec ses compositions puissantes et efficaces (dans l’esprit d’Evergrey) et ses musiciens irréprochables (quel bassiste !), le quintette venu de l’Est offre une très belle prestation, notamment grâce à son imposant mais sympathique frontman, le chanteur Zoltan "BZ" Batkyn, qui pourrait être le fruit de l’union sauvage et illicite de Tom Englund & Russell Allen. Après le set de Stonehenge, le public est invité à se rendre au Basement, bar metal situé sous la salle, pour assister au concert de « Up The Irons », cover-band de Iron Maiden. Ambiance bon-enfant, et bonne humeur sont au menu : on peut notamment voir Marcel Coenen & Christer Harøy (Divided Multitude) faire de l’ « air guitar », ou croiser Stefan Zell de Wolverine, (le groupe est en pleine phase de composition) venu en simple visiteur cette année, sans son groupe mais avec sa jolie fiancée, ou encore Erik Gradin (bassiste de feu Mayadome), également venu en famille, et Mattias Norèn, graphiste émérite.

Dead Soul Tribe

Les choses sérieuses reprennent ensuite avec les anglais de Dead Soul Tribe, dont la prestation est très attendue. Il est impressionnant de constater à quel point Devon Graves et les siens ont frappé fort, plongeant le public en transe et le capturant dans de leur set. Monstre de charisme, Devon s’est tour à tour pris pour Jimmy Page, faisant tâter de l’archet à sa Gibson Les Paul, pour Ian Anderson avec sa flûte traversière ou pour Jimi Hendrix, jouant avec une Stratocaster retournée. Bref Devon a su y faire et le public en est ressorti littéralement hypnotisé.

Heaven’s Cry

Les Québécois d’Heaven’s Cry étaient, comme ils nous l’avaient dit un peu plus tôt dans la journée, vraiment heureux de participer au Prog Power, et encore plus ravis de rencontrer des Français, ici à Baarlo. Le set fut énergique et plein de bonne humeur, présentant une musique et un line-up originaux (un bassiste et un guitariste se partageant le chant lead, un batteur, un guitariste « électrique » et un guitariste flamenco). Avec la patate (et le sourire !), Heaven’s Cry a mis une bonne gifle au public de Sjiwa. Une autre belle surprise que ce groupe, à suivre de près.

Threshold

Setlist : Phenomenon – Choices – Turn On Tune In – Oceanbound – Angels – Falling Away – Freaks – Echoes Of Life – Virtual Isolation – The Latent Gene – Fragmentation -Light & Space – Long Way Home

Les groupes défilent les un après les autres, et nous voilà déjà en train d’assister au set de Threshold, tête d’affiche de la première journée.
Les Britanniques, encensés par la presse pour leur nouvel album, « Critical Mass », font escale à Baarlo dans le cadre de leur tournée européenne, avant d’embarquer pour les Etats-Unis où ils tiendront l’affiche du Prog Power aux côtés de Pain Of Salvation, Devin Townsend et Zero Hour (entre autres). Détendu, le groupe fait la part belle à sont dernier album : mention spéciale
à « Choices », « Phenomenon » et « Fragmentation », ultra heavy. La paire de guitaristes Karl Groom & Nick Midson est visiblement en pleine forme et Mac est littéralement déchaîné derrière son micro, multipliant les vannes comme à son habitude et établissant un contact plus que chaleureux avec le public. Derrière, Jon Jeary et sa basse se promènent de long en large en dansant, tandis que Johanne James cimente sévèrement derrière sa batterie. Un bémol toutefois : le son, bien que correct, est moins bon qu’à l’accoutumée, et Mac se perd un peu dans les paroles. En rappel le groupe balance un « Long Way Home » de derrière les fagots et finit d’achever le public de Sjiwa ! Les dégâts sont d’ailleurs tels que Karl Groom et Richard West viennent discuter pendant près d’une heure avec les fans à la fin du concert au grand agacement du nouveau tour-manager du groupe. Avant que tout ce beau monde ne s’éclipse, nous parvenons à convenir d’un rendez-vous en Angleterre avec Karl ! A l’issue d’une telle avalanche de concerts nous vient en tête une bluette de Mylène Farmer : « C’est une belle journée mais je vais me coucher, une si belle journée qui s’achève » !

Allez, au dodo, et rebelote le lendemain !

2. Dimanche 6 octobre :

Après un bon petit-déjeuner et malgré une courte nuit interrompue par les cloches de l’église, nous voici de retour à Sjiwa pour cette deuxième journée. L’ouverture se fait sur les chapeaux de roue, avec les talentueux Hollandais d’Arabesque. Les bougres placent la barre très haut, avec des compos très puissantes et très originales, tirées de leur album « The Union ». Les musiciens sont parfaitement en place et le tout est mené par deux ravissantes chanteuses. Mission accomplie pour Arabesque, qui recueille un important soutien du public.

Sun Caged

Setlist : Intro – Zombie Resurrection – Secrets Of Flight – Curiosity Kills – Unchanging – Closing In (Sides) – Sedation – The 8th Day (The Escape)

Très attendu, Sun Caged grimpe ensuite sur scène. C’est l’occasion pour nous de voir à nouveau évoluer Marcel Coenen, depuis le split de Lemur Voice. Force est de dire que le combo ne fait pas dans la dentelle : morceaux tordus et alambiqués à souhait, exécutés avec une précision chirurgicale. Sun Caged met une claque énorme à l’auditoire avec son metal progressif technique, et enchante le public, tout particulièrement grâce aux talents conjugués du bassiste Rob van der Loo et du claviériste Joost van den Broek fraîchement libéré de la tournée Ayreon – Star One. Ce dernier, malgré trois heures de route et autant de sommeil, (Star One donnait son dernier concert la veille, cf. notre chronique de leur passage à Anvers) laisse bouche bée une bonne partie des spectateurs. Avec une telle prestation, le groupe suivant aura fort à faire…

A.C.T.

Setlist : Intro (nouveau titre) – Waltz With Mother Nature – Womanipulator (nouveau titre) – Imaginary Friends – Abandoned World – Biggest Mistake – Take It Easy – Personnalities (The Long One)

Le groupe qui succède Sun Caged n’est autre que A.C.T., que nous suivons depuis longtemps. Leur présence sur l’affiche est d’ailleurs pour beaucoup dans notre voyage à Baarlo. Détendu, le groupe suédois, mené par le chanteur Herman Saming, visiblement enclin à faire le pitre, joue sans aucun complexe, malgré des costumes un poil ringard. Nous avons pu noter, pour notre plus grand plaisir, que le groupe est très puissant sur scène. Le batteur Thomas Lejon, qui officie également au sein d’Andromeda, n’y est certainement pas étranger ! Equilibrant habilement leur setlist entre leurs deux premiers albums « Today’s Report » et « Imaginary Friends », les joyeux loufoques en profitent pour glisser quelques nouveaux titres qui laissent présager du meilleur pour le combo. Pour un peu, on en redemanderait et le public ne s’y trompe pas : « We want more ! We want more ! »… Hélas par manque de temps, A.C.T. n’aura pas droit à un rappel.

Annulation…

En revanche, l’annulation de dernière minute de Theory In Practice suite à une panne de leur tour-bus, resté coincé en Allemagne, provoquera la déception de nombreux fans. Face à ce désistement, c’est le cover band du jour, The Song Retains The Name (groupe hommage à Led Zeppelin, vous vous en doutez) qui monte sur la scène de Sjiwa, au lieu d’un concert initialement prévu au Basement. Nous en profitons pour aller nous rassasier. C’est aussi l’heure d’Ashes to Ashes qui, selon une partie du public, présente un certain décalage musical avec le reste de l’affiche. Le seul point ayant, semble-t-il, retenu l’intérêt, est la ravissante claviériste, vers qui tous les regards sont tournés.

After Forever

Le moment arrive déjà du concert de la tête d’affiche de la deuxième journée, , venu donner au public un cours de boucherie, ou de poésie, comme vous voulez : le groupe est boosté par un son costaud de chez costaud et profite de l’occasion qui lui est donnée pour baptiser son nouveau guitariste, remplaçant Mark Jansen. Et même si ce dernier est une force de la nature (croyez-moi, il ne faut pas le chercher, le garçon), cela ne suffit pas à détourner les regards (et on ne pourra pas dire qu’on ne s’y attendait pas) fixés sur la délicieuse Floor Jansen, véritable meneuse de troupe, qui manie les foules avec un savoir-faire et une facilité déconcertante. Cette dernière fait figure de fleur au bout du canon du tank qu’est After Forever qui, à la manière d’un char d’assaut, écrase tout sur son passage. Ayant croisé Arjen Lucassen & Russell Allen (ce dernier nous avait dit, à la fin du concert de Star One à Anvers, qu’il y avait de fortes chances qu’on le croise à Baarlo) un peu plus tôt dans la soirée, on se dit que Damian Wilson n’est vraissemblablement pas loin, et l’on se prend à rêver d’un « Who Wants To Live Forever » de Queen (ce titre a été repris par After Forever et Damian Wilson sur le dernier EP du groupe). Hélas, trois fois hélas, Wilson n’a pu faire le déplacement. Tant pis… Aura-t-on droit à une surprise avec Sir Russell ? L’interrogation grandit lorsque After Forever entame « The Evil That Men Do » de Iron Maiden, que nous nous surprenons d’ailleurs à chanter tous en chœur, en compagnie de Dennis Leeflang & Rob Van Der Loo. Les paris commencent à fuser concernant Russell : ira sur scène ou n’ira pas ? Finalement, Russell s’approche de la scène pour finir au premier rang, ou Floor lui tend le micro sur le refrain. Une bonne surprise, qui donne le sourire au public de Sjiwa et qui clôt cette quatrième édition du Prog Power européen. Vivement l’an prochain, qu’on se le dise !

PS : Un très grand merci à Dennis Leeflang et Rob van der Loo pour leur accueil chaleureux, leur gentillesse et leur disponibilité !

Dossier réalisé par Dan Tordjman

3. Le dossier en images


Stonehenge


Arabesque


A.C.T.


     

 

DOSSIER : Prog Power 2002

Enchantés par l’édition 2001, c’est avec une certaine excitation que nous nous sommes rendus pour la deuxième fois à Baarlo, Pays-Bas, à l’occasion du Prog Power 2002. Si le soleil était présent l’an dernier, c’est la pluie qui cette fois nous a hélas donné rendez-vous en ce premier week-end d’octobre.

1. Samedi 5 octobre 2002

Enchantés par l’édition 2001, c’est avec une certaine excitation que nous nous sommes rendus pour la deuxième fois à Baarlo, Pays-Bas, à l’occasion du Prog Power 2002. Si le soleil était présent l’an dernier, c’est la pluie qui cette fois nous a hélas donné rendez-vous en ce premier week-end d’octobre.

Antares

Accueillis à Sjiwa par Dennis Leeflang & Rob van der Loo (Sun Caged), nous commençons par assister à la prestation d’Antares, groupe hollandais, remplaçant de dernière minute d’Everon (même si Elegy fut un temps pressenti). Antares regroupe de très bons musiciens, mais le chant génère vite une certaine lassitude. Nous en profitons pour interviewer Sun Caged, autour d’un bon chocolat chaud, ce qui nous fait rater une partie du set de Divided Multitude à notre grand regret. En effet, les norvégiens ne font pas de quartier et délivrent un set puissant, malgré l’impressionnante quantité d’alcool absorbée par les membres du groupe !

Stonehenge

Tout à l’interview de Threshold, nous prenons en cours le concert de Stonehenge, groupe hongrois, première bonne surprise du festival. Avec ses compositions puissantes et efficaces (dans l’esprit d’Evergrey) et ses musiciens irréprochables (quel bassiste !), le quintette venu de l’Est offre une très belle prestation, notamment grâce à son imposant mais sympathique frontman, le chanteur Zoltan "BZ" Batkyn, qui pourrait être le fruit de l’union sauvage et illicite de Tom Englund & Russell Allen. Après le set de Stonehenge, le public est invité à se rendre au Basement, bar metal situé sous la salle, pour assister au concert de « Up The Irons », cover-band de Iron Maiden. Ambiance bon-enfant, et bonne humeur sont au menu : on peut notamment voir Marcel Coenen & Christer Harøy (Divided Multitude) faire de l’ « air guitar », ou croiser Stefan Zell de Wolverine, (le groupe est en pleine phase de composition) venu en simple visiteur cette année, sans son groupe mais avec sa jolie fiancée, ou encore Erik Gradin (bassiste de feu Mayadome), également venu en famille, et Mattias Norèn, graphiste émérite.

Dead Soul Tribe

Les choses sérieuses reprennent ensuite avec les anglais de Dead Soul Tribe, dont la prestation est très attendue. Il est impressionnant de constater à quel point Devon Graves et les siens ont frappé fort, plongeant le public en transe et le capturant dans de leur set. Monstre de charisme, Devon s’est tour à tour pris pour Jimmy Page, faisant tâter de l’archet à sa Gibson Les Paul, pour Ian Anderson avec sa flûte traversière ou pour Jimi Hendrix, jouant avec une Stratocaster retournée. Bref Devon a su y faire et le public en est ressorti littéralement hypnotisé.

Heaven’s Cry

Les Québécois d’Heaven’s Cry étaient, comme ils nous l’avaient dit un peu plus tôt dans la journée, vraiment heureux de participer au Prog Power, et encore plus ravis de rencontrer des Français, ici à Baarlo. Le set fut énergique et plein de bonne humeur, présentant une musique et un line-up originaux (un bassiste et un guitariste se partageant le chant lead, un batteur, un guitariste « électrique » et un guitariste flamenco). Avec la patate (et le sourire !), Heaven’s Cry a mis une bonne gifle au public de Sjiwa. Une autre belle surprise que ce groupe, à suivre de près.

Threshold

Setlist : Phenomenon – Choices – Turn On Tune In – Oceanbound – Angels – Falling Away – Freaks – Echoes Of Life – Virtual Isolation – The Latent Gene – Fragmentation -Light & Space – Long Way Home

Les groupes défilent les un après les autres, et nous voilà déjà en train d’assister au set de Threshold, tête d’affiche de la première journée.
Les Britanniques, encensés par la presse pour leur nouvel album, « Critical Mass », font escale à Baarlo dans le cadre de leur tournée européenne, avant d’embarquer pour les Etats-Unis où ils tiendront l’affiche du Prog Power aux côtés de Pain Of Salvation, Devin Townsend et Zero Hour (entre autres). Détendu, le groupe fait la part belle à sont dernier album : mention spéciale
à « Choices », « Phenomenon » et « Fragmentation », ultra heavy. La paire de guitaristes Karl Groom & Nick Midson est visiblement en pleine forme et Mac est littéralement déchaîné derrière son micro, multipliant les vannes comme à son habitude et établissant un contact plus que chaleureux avec le public. Derrière, Jon Jeary et sa basse se promènent de long en large en dansant, tandis que Johanne James cimente sévèrement derrière sa batterie. Un bémol toutefois : le son, bien que correct, est moins bon qu’à l’accoutumée, et Mac se perd un peu dans les paroles. En rappel le groupe balance un « Long Way Home » de derrière les fagots et finit d’achever le public de Sjiwa ! Les dégâts sont d’ailleurs tels que Karl Groom et Richard West viennent discuter pendant près d’une heure avec les fans à la fin du concert au grand agacement du nouveau tour-manager du groupe. Avant que tout ce beau monde ne s’éclipse, nous parvenons à convenir d’un rendez-vous en Angleterre avec Karl ! A l’issue d’une telle avalanche de concerts nous vient en tête une bluette de Mylène Farmer : « C’est une belle journée mais je vais me coucher, une si belle journée qui s’achève » !

Allez, au dodo, et rebelote le lendemain !

2. Dimanche 6 octobre :

Après un bon petit-déjeuner et malgré une courte nuit interrompue par les cloches de l’église, nous voici de retour à Sjiwa pour cette deuxième journée. L’ouverture se fait sur les chapeaux de roue, avec les talentueux Hollandais d’Arabesque. Les bougres placent la barre très haut, avec des compos très puissantes et très originales, tirées de leur album « The Union ». Les musiciens sont parfaitement en place et le tout est mené par deux ravissantes chanteuses. Mission accomplie pour Arabesque, qui recueille un important soutien du public.

Sun Caged

Setlist : Intro – Zombie Resurrection – Secrets Of Flight – Curiosity Kills – Unchanging – Closing In (Sides) – Sedation – The 8th Day (The Escape)

Très attendu, Sun Caged grimpe ensuite sur scène. C’est l’occasion pour nous de voir à nouveau évoluer Marcel Coenen, depuis le split de Lemur Voice. Force est de dire que le combo ne fait pas dans la dentelle : morceaux tordus et alambiqués à souhait, exécutés avec une précision chirurgicale. Sun Caged met une claque énorme à l’auditoire avec son metal progressif technique, et enchante le public, tout particulièrement grâce aux talents conjugués du bassiste Rob van der Loo et du claviériste Joost van den Broek fraîchement libéré de la tournée Ayreon – Star One. Ce dernier, malgré trois heures de route et autant de sommeil, (Star One donnait son dernier concert la veille, cf. notre chronique de leur passage à Anvers) laisse bouche bée une bonne partie des spectateurs. Avec une telle prestation, le groupe suivant aura fort à faire…

A.C.T.

Setlist : Intro (nouveau titre) – Waltz With Mother Nature – Womanipulator (nouveau titre) – Imaginary Friends – Abandoned World – Biggest Mistake – Take It Easy – Personnalities (The Long One)

Le groupe qui succède Sun Caged n’est autre que A.C.T., que nous suivons depuis longtemps. Leur présence sur l’affiche est d’ailleurs pour beaucoup dans notre voyage à Baarlo. Détendu, le groupe suédois, mené par le chanteur Herman Saming, visiblement enclin à faire le pitre, joue sans aucun complexe, malgré des costumes un poil ringard. Nous avons pu noter, pour notre plus grand plaisir, que le groupe est très puissant sur scène. Le batteur Thomas Lejon, qui officie également au sein d’Andromeda, n’y est certainement pas étranger ! Equilibrant habilement leur setlist entre leurs deux premiers albums « Today’s Report » et « Imaginary Friends », les joyeux loufoques en profitent pour glisser quelques nouveaux titres qui laissent présager du meilleur pour le combo. Pour un peu, on en redemanderait et le public ne s’y trompe pas : « We want more ! We want more ! »… Hélas par manque de temps, A.C.T. n’aura pas droit à un rappel.

Annulation…

En revanche, l’annulation de dernière minute de Theory In Practice suite à une panne de leur tour-bus, resté coincé en Allemagne, provoquera la déception de nombreux fans. Face à ce désistement, c’est le cover band du jour, The Song Retains The Name (groupe hommage à Led Zeppelin, vous vous en doutez) qui monte sur la scène de Sjiwa, au lieu d’un concert initialement prévu au Basement. Nous en profitons pour aller nous rassasier. C’est aussi l’heure d’Ashes to Ashes qui, selon une partie du public, présente un certain décalage musical avec le reste de l’affiche. Le seul point ayant, semble-t-il, retenu l’intérêt, est la ravissante claviériste, vers qui tous les regards sont tournés.

After Forever

Le moment arrive déjà du concert de la tête d’affiche de la deuxième journée, , venu donner au public un cours de boucherie, ou de poésie, comme vous voulez : le groupe est boosté par un son costaud de chez costaud et profite de l’occasion qui lui est donnée pour baptiser son nouveau guitariste, remplaçant Mark Jansen. Et même si ce dernier est une force de la nature (croyez-moi, il ne faut pas le chercher, le garçon), cela ne suffit pas à détourner les regards (et on ne pourra pas dire qu’on ne s’y attendait pas) fixés sur la délicieuse Floor Jansen, véritable meneuse de troupe, qui manie les foules avec un savoir-faire et une facilité déconcertante. Cette dernière fait figure de fleur au bout du canon du tank qu’est After Forever qui, à la manière d’un char d’assaut, écrase tout sur son passage. Ayant croisé Arjen Lucassen & Russell Allen (ce dernier nous avait dit, à la fin du concert de Star One à Anvers, qu’il y avait de fortes chances qu’on le croise à Baarlo) un peu plus tôt dans la soirée, on se dit que Damian Wilson n’est vraissemblablement pas loin, et l’on se prend à rêver d’un « Who Wants To Live Forever » de Queen (ce titre a été repris par After Forever et Damian Wilson sur le dernier EP du groupe). Hélas, trois fois hélas, Wilson n’a pu faire le déplacement. Tant pis… Aura-t-on droit à une surprise avec Sir Russell ? L’interrogation grandit lorsque After Forever entame « The Evil That Men Do » de Iron Maiden, que nous nous surprenons d’ailleurs à chanter tous en chœur, en compagnie de Dennis Leeflang & Rob Van Der Loo. Les paris commencent à fuser concernant Russell : ira sur scène ou n’ira pas ? Finalement, Russell s’approche de la scène pour finir au premier rang, ou Floor lui tend le micro sur le refrain. Une bonne surprise, qui donne le sourire au public de Sjiwa et qui clôt cette quatrième édition du Prog Power européen. Vivement l’an prochain, qu’on se le dise !

PS : Un très grand merci à Dennis Leeflang et Rob van der Loo pour leur accueil chaleureux, leur gentillesse et leur disponibilité !

Dossier réalisé par Dan Tordjman

3. Le dossier en images


Stonehenge


Arabesque


A.C.T.