Ange

24/03/2016

Théâtre de Denain - Denain

Par Lucas Linussio

Photos: Quelques photos sur le site de la Voix du Nord : http://www.lavoixdunord.fr/region/denain-quand-un-ange-passe-au-theatre-ce-n-est-pas-ia15b36964n3303056 (Photo de couverture tirée de la Voix du Nord)

Site du groupe : http://www.ange-updlm.com

Setlist :

Bêle bêle petite chèvre - Le nain de Stanislas - Jour après jour - Innocents les mains sales - Gustave & Lucie - Le bouseux - Ego & Deus - J'irai dormir plus loin que ton sommeil - Aurélia - Les noces - Parallèles amoureuses - Le marchand de planètes - Ode à Emile - Fils de Lumière - A L’ombre des Pictogrammes - La Colère des Dieux

Aller voir Ange en concert, c’est déjà un évènement en soit, mais les voir jouer l’intégralité de Emile Jacotey, c’est inespéré ! Nous voilà donc à Denain, dans son splendide théâtre à l’italienne, pour assister à la grand’messe en l’honneur de la résurrection de ce cher Emile. Pour remettre dans le contexte, cet album sorti en 1975 est un hommage à un maréchal-ferrant franc-comtois qui inspira quelques chansons de par les légendes qu’il racontait dans un journal local. Alors laissons-nous porter par l’envoûtante musique du plus grand groupe de rock progressif français !

En attendant le quintet, nous avons eu le droit à une mise en bouche acoustique. C’est Alex Bianchi qui débute la soirée pour conforter son nouvel album : L’homme des Tavernes. Le chanteur a fait le choix de jouer accompagné d’un seul musicien faisant les rythmiques à la guitare acoustique et au ukulélé. L’ambiance était bon enfant, la musique s’apparente ni plus ni moins à de la chanson française. Malgré une bonne humeur communicative, le set des deux compères semblait fade et pas très recherché, ce qui contraste beaucoup avec la suite du concert.

Après quelques minutes d’attente, Ce fut au tour d’ Ange de nous en mettre plein la vue ! Et rien qu’avec les premier accords de « Bêle bêle petite chèvre », on sait que l’on va passer un très bon moment ! Le public commence à s’exciter. Ils ont choisi de reproduire l’album de la même façon que sur le disque Emile Jacotey – Résurrection. Très bon choix de leur part. Les morceaux s’enchaînent sans que l’on n’ait le temps de s’en rendre compte et on se retrouve en plein solo de Hassan Hajdi dans « Le Nain de Stanislas », et quel solo ! Nul doute, les musiciens dont s’entoure Christian pour sublimer sa musique ont vraiment un excellent niveau, en plus d’être des showmen ! On peut aussi saluer la présence et la voix exceptionnelle de Tristan Décamps, fils de Christian, qui nous a fait vibrer sur les quelques ballades du concert. Nous voici déjà sur « Ode A Emile ». La musique commence, tout le public se met à chanter. Ensuite, après le mythique « Et puis tranquille, On peut partir torcher le cul Au firmament », le riff de fin tourne en boucle entouré d’une surprenante émotion. Le concert se finit sur quelques morceaux d’autres albums du groupe et non des moindres puisque nous avons eu droit à « Fils de Lumière », avec une partie jouée au piano et voix de la part de Tristan. S’ensuit une longue introduction qui permet de revoir les capacités techniques de Hassan à la guitare qui permet d’ouvrir « A L’ombre des Pictogrammes ». Enfin, quoi de mieux que « La colère des dieux » pour clôturer avec fureur ce concert dantesque !

On n’aurait pas pu rêver mieux comme cadre pour voir ces monstres du rock progressif. Et avec plus de 40 ans d’existence, Ange nous montre qu’ils n’ont pas dit leur dernier mot ! Malgré le fait que Christian tourne sur ces 70 ans, il est encore en pleine forme et nous le prouve bien en faisant revivre ce bon vieux Emile, qui n’a pas pris une ride. Soirée riche en émotion donc et surtout une franche réussite ! Longue vie à Ange !

Quelques photos du concert (dont l’image de couverture de cet article) peuvent être trouvées sur le site La Voix du Nord

Aller voir Ange en concert, c’est déjà un évènement en soit, mais les voir jouer l’intégralité de Emile Jacotey, c’est inespéré ! Nous voilà donc à Denain, dans son splendide théâtre à l’italienne, pour assister à la grand’messe en l’honneur de la résurrection de ce cher Emile. Pour remettre dans le contexte, cet album sorti en 1975 est un hommage à un maréchal-ferrant franc-comtois qui inspira quelques chansons de par les légendes qu’il racontait dans un journal local. Alors laissons-nous porter par l’envoûtante musique du plus grand groupe de rock progressif français !

En attendant le quintet, nous avons eu le droit à une mise en bouche acoustique. C’est Alex Bianchi qui débute la soirée pour conforter son nouvel album : L’homme des Tavernes. Le chanteur a fait le choix de jouer accompagné d’un seul musicien faisant les rythmiques à la guitare acoustique et au ukulélé. L’ambiance était bon enfant, la musique s’apparente ni plus ni moins à de la chanson française. Malgré une bonne humeur communicative, le set des deux compères semblait fade et pas très recherché, ce qui contraste beaucoup avec la suite du concert.

Après quelques minutes d’attente, Ce fut au tour d’ Ange de nous en mettre plein la vue ! Et rien qu’avec les premier accords de « Bêle bêle petite chèvre », on sait que l’on va passer un très bon moment ! Le public commence à s’exciter. Ils ont choisi de reproduire l’album de la même façon que sur le disque Emile Jacotey – Résurrection. Très bon choix de leur part. Les morceaux s’enchaînent sans que l’on n’ait le temps de s’en rendre compte et on se retrouve en plein solo de Hassan Hajdi dans « Le Nain de Stanislas », et quel solo ! Nul doute, les musiciens dont s’entoure Christian pour sublimer sa musique ont vraiment un excellent niveau, en plus d’être des showmen ! On peut aussi saluer la présence et la voix exceptionnelle de Tristan Décamps, fils de Christian, qui nous a fait vibrer sur les quelques ballades du concert. Nous voici déjà sur « Ode A Emile ». La musique commence, tout le public se met à chanter. Ensuite, après le mythique « Et puis tranquille, On peut partir torcher le cul Au firmament », le riff de fin tourne en boucle entouré d’une surprenante émotion. Le concert se finit sur quelques morceaux d’autres albums du groupe et non des moindres puisque nous avons eu droit à « Fils de Lumière », avec une partie jouée au piano et voix de la part de Tristan. S’ensuit une longue introduction qui permet de revoir les capacités techniques de Hassan à la guitare qui permet d’ouvrir « A L’ombre des Pictogrammes ». Enfin, quoi de mieux que « La colère des dieux » pour clôturer avec fureur ce concert dantesque !

On n’aurait pas pu rêver mieux comme cadre pour voir ces monstres du rock progressif. Et avec plus de 40 ans d’existence, Ange nous montre qu’ils n’ont pas dit leur dernier mot ! Malgré le fait que Christian tourne sur ces 70 ans, il est encore en pleine forme et nous le prouve bien en faisant revivre ce bon vieux Emile, qui n’a pas pris une ride. Soirée riche en émotion donc et surtout une franche réussite ! Longue vie à Ange !

Quelques photos du concert (dont l’image de couverture de cet article) peuvent être trouvées sur le site La Voix du Nord