Orange Blossom - Under the Shade of Violets

Sorti le: 01/10/2014

Par Elisabeth Parnaudeau

Label: Washi Washa

Site: https://soundcloud.com/orange-blossom-officiel


Vers le milieu de l’album, le rythme devient plus frénétique. Les morceaux se construisent en crescendos fiévreux, où la guitare électrique se taille la part du lion sur des tempos électro intenses, tout en gardant la sensualité des timbres orientaux. On ne sort pas indemne de Black Box et Pink Man, qui réussiraient, si c’était humainement possible, à faire rouler des hanches comme une danseuse égyptienne tout en secouant du cheveu et en sautant partout le poing en l’air. Ces montées en puissance se terminent parfois de façon un peu brutale comme sur The Nubian ou Pitcha, mais le final Aqua vient efficacement conclure ces presque-paroxysmes sous un déluge de percussions orgiaques et hypnotiques, qui finit par s’apaiser.

Le dépaysement est complet, généreux et accessible. Under The Shade of Violets est un album qui s’écoute lorsque survient la nostalgie des voyages ensoleillés. Gardons-le sous le coude pour cet hiver, il pourrait bien être d’une aide précieuse !


La plupart des textes sont chantés en arabe par Hend Ahmed, une jeune Cairote à la voix chaude et rocailleuse. Quelques couplets en français sur Mexico et des interventions masculines sur Ommaty, Jerusalem et The Nubian, viennent agrémenter le tout. Quant aux morceaux à proprement parler, rien que leurs titres annoncent la couleur : Goodbye Kô, Pitcha, Jerusalem, Mexico, The Nubian… Un véritable tour du monde ! Et le contenu ne les fait pas mentir puisque l’on entend par exemple des percussions africaines sur The Nubian (qui rappelle Spiritchaser des Dead Can Dance), ou encore des guitares acoustiques et des cuivres aux sonorités latinos sur Mexico. Des claviers par-ci, des chœurs par-là viennent compléter agréablement ce tableau chamarré.


Vers le milieu de l’album, le rythme devient plus frénétique. Les morceaux se construisent en crescendos fiévreux, où la guitare électrique se taille la part du lion sur des tempos électro intenses, tout en gardant la sensualité des timbres orientaux. On ne sort pas indemne de Black Box et Pink Man, qui réussiraient, si c’était humainement possible, à faire rouler des hanches comme une danseuse égyptienne tout en secouant du cheveu et en sautant partout le poing en l’air. Ces montées en puissance se terminent parfois de façon un peu brutale comme sur The Nubian ou Pitcha, mais le final Aqua vient efficacement conclure ces presque-paroxysmes sous un déluge de percussions orgiaques et hypnotiques, qui finit par s’apaiser.

Le dépaysement est complet, généreux et accessible. Under The Shade of Violets est un album qui s’écoute lorsque survient la nostalgie des voyages ensoleillés. Gardons-le sous le coude pour cet hiver, il pourrait bien être d’une aide précieuse !


Il aura fallu huit ans aux Nantais d’Orange Blossom pour sortir ce disque. La dernière fois qu’ils avaient fait parler d’eux, c’était en 2006 avec Everything Must Change, et ils assuraient la première partie de la tournée française de Robert Plant – excusez du peu. Huit longues années donc pour parfaire l’alchimie entre musique traditionnelle orientale, rock, electro, et tant d’autres saveurs virevoltantes. Comme ils aiment à le dire eux-mêmes, leur musique est une rencontre entre Pink Floyd, Oum Kalsoum et Joy Division, dans un mélange des styles unique mais équilibré pour n’être point écœurant. Que ce soit au niveau mélodique ou rythmique, toutes les influences sont savamment dosées et incorporées malgré leur multiplicité assez ahurissante. Les coupables de ces expérimentations aux réactions si bien maîtrisées ? Carlos Robles et Pierre-Jean Cabot, respectivement batteur et violoniste.


La plupart des textes sont chantés en arabe par Hend Ahmed, une jeune Cairote à la voix chaude et rocailleuse. Quelques couplets en français sur Mexico et des interventions masculines sur Ommaty, Jerusalem et The Nubian, viennent agrémenter le tout. Quant aux morceaux à proprement parler, rien que leurs titres annoncent la couleur : Goodbye Kô, Pitcha, Jerusalem, Mexico, The Nubian… Un véritable tour du monde ! Et le contenu ne les fait pas mentir puisque l’on entend par exemple des percussions africaines sur The Nubian (qui rappelle Spiritchaser des Dead Can Dance), ou encore des guitares acoustiques et des cuivres aux sonorités latinos sur Mexico. Des claviers par-ci, des chœurs par-là viennent compléter agréablement ce tableau chamarré.


Vers le milieu de l’album, le rythme devient plus frénétique. Les morceaux se construisent en crescendos fiévreux, où la guitare électrique se taille la part du lion sur des tempos électro intenses, tout en gardant la sensualité des timbres orientaux. On ne sort pas indemne de Black Box et Pink Man, qui réussiraient, si c’était humainement possible, à faire rouler des hanches comme une danseuse égyptienne tout en secouant du cheveu et en sautant partout le poing en l’air. Ces montées en puissance se terminent parfois de façon un peu brutale comme sur The Nubian ou Pitcha, mais le final Aqua vient efficacement conclure ces presque-paroxysmes sous un déluge de percussions orgiaques et hypnotiques, qui finit par s’apaiser.

Le dépaysement est complet, généreux et accessible. Under The Shade of Violets est un album qui s’écoute lorsque survient la nostalgie des voyages ensoleillés. Gardons-le sous le coude pour cet hiver, il pourrait bien être d’une aide précieuse !

Il y a des albums qui prennent par surprise. Des albums qu’on lance sans trop y penser en se disant « Tiens, et si j’écoutais ça ? », et qui finalement, quand la dernière note se tait, vous laissent un peu hébétés et titubants comme au sortir d’une transe. Under The Shade of Violets est de ces ovnis là : il entraîne son auditoire dans un voyage hypnotique aux quatre coins du monde, lui retourne les sens et le laisse difficilement reprendre contact avec la réalité.


Il aura fallu huit ans aux Nantais d’Orange Blossom pour sortir ce disque. La dernière fois qu’ils avaient fait parler d’eux, c’était en 2006 avec Everything Must Change, et ils assuraient la première partie de la tournée française de Robert Plant – excusez du peu. Huit longues années donc pour parfaire l’alchimie entre musique traditionnelle orientale, rock, electro, et tant d’autres saveurs virevoltantes. Comme ils aiment à le dire eux-mêmes, leur musique est une rencontre entre Pink Floyd, Oum Kalsoum et Joy Division, dans un mélange des styles unique mais équilibré pour n’être point écœurant. Que ce soit au niveau mélodique ou rythmique, toutes les influences sont savamment dosées et incorporées malgré leur multiplicité assez ahurissante. Les coupables de ces expérimentations aux réactions si bien maîtrisées ? Carlos Robles et Pierre-Jean Cabot, respectivement batteur et violoniste.


La plupart des textes sont chantés en arabe par Hend Ahmed, une jeune Cairote à la voix chaude et rocailleuse. Quelques couplets en français sur Mexico et des interventions masculines sur Ommaty, Jerusalem et The Nubian, viennent agrémenter le tout. Quant aux morceaux à proprement parler, rien que leurs titres annoncent la couleur : Goodbye Kô, Pitcha, Jerusalem, Mexico, The Nubian… Un véritable tour du monde ! Et le contenu ne les fait pas mentir puisque l’on entend par exemple des percussions africaines sur The Nubian (qui rappelle Spiritchaser des Dead Can Dance), ou encore des guitares acoustiques et des cuivres aux sonorités latinos sur Mexico. Des claviers par-ci, des chœurs par-là viennent compléter agréablement ce tableau chamarré.


Vers le milieu de l’album, le rythme devient plus frénétique. Les morceaux se construisent en crescendos fiévreux, où la guitare électrique se taille la part du lion sur des tempos électro intenses, tout en gardant la sensualité des timbres orientaux. On ne sort pas indemne de Black Box et Pink Man, qui réussiraient, si c’était humainement possible, à faire rouler des hanches comme une danseuse égyptienne tout en secouant du cheveu et en sautant partout le poing en l’air. Ces montées en puissance se terminent parfois de façon un peu brutale comme sur The Nubian ou Pitcha, mais le final Aqua vient efficacement conclure ces presque-paroxysmes sous un déluge de percussions orgiaques et hypnotiques, qui finit par s’apaiser.

Le dépaysement est complet, généreux et accessible. Under The Shade of Violets est un album qui s’écoute lorsque survient la nostalgie des voyages ensoleillés. Gardons-le sous le coude pour cet hiver, il pourrait bien être d’une aide précieuse !

Il y a des albums qui prennent par surprise. Des albums qu’on lance sans trop y penser en se disant « Tiens, et si j’écoutais ça ? », et qui finalement, quand la dernière note se tait, vous laissent un peu hébétés et titubants comme au sortir d’une transe. Under The Shade of Violets est de ces ovnis là : il entraîne son auditoire dans un voyage hypnotique aux quatre coins du monde, lui retourne les sens et le laisse difficilement reprendre contact avec la réalité.


Il aura fallu huit ans aux Nantais d’Orange Blossom pour sortir ce disque. La dernière fois qu’ils avaient fait parler d’eux, c’était en 2006 avec Everything Must Change, et ils assuraient la première partie de la tournée française de Robert Plant – excusez du peu. Huit longues années donc pour parfaire l’alchimie entre musique traditionnelle orientale, rock, electro, et tant d’autres saveurs virevoltantes. Comme ils aiment à le dire eux-mêmes, leur musique est une rencontre entre Pink Floyd, Oum Kalsoum et Joy Division, dans un mélange des styles unique mais équilibré pour n’être point écœurant. Que ce soit au niveau mélodique ou rythmique, toutes les influences sont savamment dosées et incorporées malgré leur multiplicité assez ahurissante. Les coupables de ces expérimentations aux réactions si bien maîtrisées ? Carlos Robles et Pierre-Jean Cabot, respectivement batteur et violoniste.


La plupart des textes sont chantés en arabe par Hend Ahmed, une jeune Cairote à la voix chaude et rocailleuse. Quelques couplets en français sur Mexico et des interventions masculines sur Ommaty, Jerusalem et The Nubian, viennent agrémenter le tout. Quant aux morceaux à proprement parler, rien que leurs titres annoncent la couleur : Goodbye Kô, Pitcha, Jerusalem, Mexico, The Nubian… Un véritable tour du monde ! Et le contenu ne les fait pas mentir puisque l’on entend par exemple des percussions africaines sur The Nubian (qui rappelle Spiritchaser des Dead Can Dance), ou encore des guitares acoustiques et des cuivres aux sonorités latinos sur Mexico. Des claviers par-ci, des chœurs par-là viennent compléter agréablement ce tableau chamarré.


Vers le milieu de l’album, le rythme devient plus frénétique. Les morceaux se construisent en crescendos fiévreux, où la guitare électrique se taille la part du lion sur des tempos électro intenses, tout en gardant la sensualité des timbres orientaux. On ne sort pas indemne de Black Box et Pink Man, qui réussiraient, si c’était humainement possible, à faire rouler des hanches comme une danseuse égyptienne tout en secouant du cheveu et en sautant partout le poing en l’air. Ces montées en puissance se terminent parfois de façon un peu brutale comme sur The Nubian ou Pitcha, mais le final Aqua vient efficacement conclure ces presque-paroxysmes sous un déluge de percussions orgiaques et hypnotiques, qui finit par s’apaiser.

Le dépaysement est complet, généreux et accessible. Under The Shade of Violets est un album qui s’écoute lorsque survient la nostalgie des voyages ensoleillés. Gardons-le sous le coude pour cet hiver, il pourrait bien être d’une aide précieuse !