Chromb - II

Sorti le: 14/09/2014

Par Aleksandr Lézy

Label: Autoproduction

Site: http://www.chromb.org/CHROMB!/Monjour.html

C’est par le biais d’une opération KissKissBankBank que Chromb! a réussi à collecter l’argent nécessaire à la création de son deuxième album. Subtilement nommé 2 pour ne pas oublier son rang dans la discographie du groupe, il apparaît comme un ovni décadent et difficilement contrôlable, virevoltant entre mille feux et accédant ainsi au statut d’entité musicale subjectivement rocambolesque.

Chromb! pratique une musique sauvage qu’il est délicat de décrire, car au-delà de son caractère fantasque voire déluré, l’originalité crève les tympans et la maîtrise instrumentale défrise les poils du postérieur. Le quatuor français pratique une sorte de rock agrémenté de jazz dans sa forme expérimentale grâce à l’apport des claviers, synthétiseurs et du saxophone. De nombreux effets psychédéliques sont rajoutés, notamment sur la voix et les textes délirants, donnant à la musique ce côté enjoué pour enfants hyperactifs.

L’album, d’une durée de trente minutes, déboule sans jamais perdre de son énergie et les quelques incursions à la John Zorn et Melt Banana laissent à penser qu’une durée plus longue aurait causé quelques troubles psychiques à l’auditeur. Restant toujours d’une extrême musicalité aussi bien mélodiquement qu’harmoniquement, l’on appréciera les sons en tout genre et les références au rock progressif de King Crimson et d’autres groupes barrés RIO, le tout sans guitare : bravo !

C’est par le biais d’une opération KissKissBankBank que Chromb! a réussi à collecter l’argent nécessaire à la création de son deuxième album. Subtilement nommé 2 pour ne pas oublier son rang dans la discographie du groupe, il apparaît comme un ovni décadent et difficilement contrôlable, virevoltant entre mille feux et accédant ainsi au statut d’entité musicale subjectivement rocambolesque.

Chromb! pratique une musique sauvage qu’il est délicat de décrire, car au-delà de son caractère fantasque voire déluré, l’originalité crève les tympans et la maîtrise instrumentale défrise les poils du postérieur. Le quatuor français pratique une sorte de rock agrémenté de jazz dans sa forme expérimentale grâce à l’apport des claviers, synthétiseurs et du saxophone. De nombreux effets psychédéliques sont rajoutés, notamment sur la voix et les textes délirants, donnant à la musique ce côté enjoué pour enfants hyperactifs.

L’album, d’une durée de trente minutes, déboule sans jamais perdre de son énergie et les quelques incursions à la John Zorn et Melt Banana laissent à penser qu’une durée plus longue aurait causé quelques troubles psychiques à l’auditeur. Restant toujours d’une extrême musicalité aussi bien mélodiquement qu’harmoniquement, l’on appréciera les sons en tout genre et les références au rock progressif de King Crimson et d’autres groupes barrés RIO, le tout sans guitare : bravo !