SleepMakesWaves - ..and so we destroyed everything

Sorti le: 08/02/2012

Par Renaud Besse Bourdier

Label: Bird's Robe Records

Site: www.sleepmakeswaves.com

Oyez oyez ! Gentes damoiselles et damoiseaux, amateurs de post-rock, approchez l’estrade ! Voici venir un nouveau venu dans le monde des musiques orchestrales et apocalyptiques ; après les God Is An Astronaut et autres Explosions In The Sky, venez applaudir une bande australienne au nom tout aussi déroutant, j’ai nommé SleepMakesWaves !

Leur album s’intitule sobrement *kof kof* …and so we destroyed everything, comme un écho au dernier film de Gregg Araki, Kaboom (dont la bande-son était d’ailleurs largement composée de morceaux d’Explosions In The Sky…). Mais alors, me direz-vous, pourquoi parler de ce groupe ? Où est la nouveauté, le grain de folie qui déchaînera les passions des foules, oui, car c’est bien de vous qu’il s’agit, vous lecteurs ?

Tout d’abord, on parle bien de post-rock ici, un genre qui, on le sait, se retrouve souvent limité par sa propre définition ; mais ! Mais ! MAIS ! L’important, c’est que SleepMakesWaves délivre un vrai, un bon album de musique post-rock comme on les aime, avec des montées en puissance épiques, des lignes de batterie furieuses, des envolées lyriques, oui, oui, je dis bien oui, tout ça mesdames et messieurs !

La vrai richesse de cet album, me demandez-vous, c’est sa capacité à jouer avec les intensités ! D’une déferlante enragée, on passe au…

silence. Le calme.

Et la déferlante ! Un jeu de montagnes russes ! On monte lentement, et on descend, zouuu !

J’en entends dire là-bas au fond, « on dirait qu’il parle de Godspeed You ! Black Emperor », mais Ô grands dieux, non ! Ici, point de longs passages bruitistes et expérimentaux qui ont de quoi traumatiser les enfants de un à six ans, ou encore vos grand-parents dans certains cas. Quoi qu’il en soit, voici ce que vous offre SleepMakesWaves : des mélodies entraînantes ! Du post-rock varié et évolutif ! Des riffs du tonnerre ! Des titres de morceaux à tomber par terre («  to you they are birds, to me they are voices in the forest ») ! Voilà, …and so we destroyed everything, c’est ça.