– Mirjlovsky Ibecksclivaks

DOSSIER : Mirjlovsky Ibecksclivaks

Derrière un nom pratiquement imprononçable se cache un véritable surdoué musical, que seuls quelques nantis ont le privilège de connaître. Dream Theater, Yes, King Crimson, Camel, Porcupine Tree, Spock’s Beard, Vanden Plas, Magma, Nemo, Nana Mouskouri, PFM, Genesis et Meshuggah représentent une infime partie d’artistes ayant été influencés par Ibecksclivaks. Après de très longues recherches et fait un tri du vrai du faux, Progressia est en mesure de vous présenter un dossier exclusif retraçant sa vie et ses moments forts !


1. Les années 30-40 : l’enfance d’un virtuose

Mirjlovsky Ibecksclivaks, fils de Tomislav Ibecksclivaks et de Martha Van Hekberg (hollandaise), naquit en Croatie à Zadar sur l’Adriatique. La date exacte de sa naissance reste inconnue, mais on peut la situer aux alentours de 1929. Dès l’âge de trois ans, Mirjlovsky tâtonne de la batterie et s’initie au piano, manifestant une prodigieuse capacité de concentration, une approche de l’instrument complètement hors norme et une oreille absolue ! A quatre ans, il s’intéresse de près aux œuvres de Piotr Tchaïkovski, Edgar Varèse, Bela Bartok, Arnold Schönberg et surtout Sergueï Rachmaninov, dont il reprend déjà les quatre concerti pour piano avec une facilité déconcertante, et cela sans aucune partition. Stupéfait par les facultés de son fils, Tomislav décide de réunir tous les kunas nécessaires pour l’inscrire au prestigieux conservatoire de Zagreb. Surpassant tous les professeurs de piano de l’école, il suit néanmoins pendant deux ans des cours de contrepoint, d’harmonie et de composition. A huit ans, il écrit « Gelekhro », sa première œuvre, et remporte aisément le concours de composition. Impressionnés par sa maîtrise, on lui propose de donner des cours de piano et d’harmonie aux jeunes élèves du conservatoire, ce qu’il fait pendant quatre ans.

Mirjlovsky a douze ans et commence à se lasser du piano. Il se tourne alors vers le violon, et en fait le tour au bout de seulement huit mois. Il interprète les célébrissimes « 24 caprices » de Niccolo Paganini sans faillir, et se permet même d’en écrire un vingt-cinquième ! Trois ans plus tard, il laisse tomber l’archet et se voit obligé de déménager en Espagne avec ses parents. Là-bas il fait la rencontre d’un autre illustre musicien : Narciso Yepes. Ce dernier encore adolescent, l’initie à la guitare classique, un instrument qui le fascinera encore aujourd’hui. Le petit Narciso vit sous ses yeux le non moins petit Mirjlovsky appréhender la guitare avec une telle dextérité et une telle passion qu’il en eut les larmes aux yeux. Les deux amis s’échangent régulièrement des plans sur la place de Marchena et font même quelques concerts dans les salles des fêtes des environs. Le Croate alors âgé de dix-sept ans commence inévitablement à s’ennuyer de sa guitare, mais décide malgré tout de persévérer. Un jour, il s’invita chez Narciso avec une nouvelle guitare faite sur mesure. La particularité de ce nouveau bijou est qu’il possède dix cordes ! Un concept que d’ailleurs s’appropriera honteusement l’Espagnol en 1964…

Dix-huit années sonnées, Mirjlovsky Ibecksclivaks a envie de retrouver sa chère patrie et sa ville natale. De retour au pays, il donne des cours de guitare classique et de violon pour gagner sa vie. Il se remet par la même occasion au piano et commence à composer sérieusement. Lors d’une de ses leçons, un jeune élève lui prêta un disque de Charlie Parker et découvrit pour la première fois le jazz (le bebop pour être plus précis). Boulimique comme il est, le Croate fou se met à étudier ce style d’arrache pied. Il se met également aux cuivres (saxophone et trompette) et à la scie musicale qu’il maîtrise en un temps record !


2. Les années 50 : prémices d’une grande carrière

La guitare électrique fraîchement arrivée en Croatie, Mirjlovsky se précipite chez son magasin de musique le plus proche et acquiert une vielle Gibson ES, un ampli, et au passage un magnétophone. De retour chez lui, il fait tomber malencontreusement son ampli dans les escaliers de sa cave. La membrane du haut-parleur déchirée produisait un son distordu cradingue qui fascina notre virtuose. Et c’est grâce à ce petit incident que l’on découvrit la toute première distorsion ! Fort de ses toutes nouvelles connaissances musicales et de sa hasardeuse trouvaille, il enregistre une première démo contenant vingt-deux titres sur six bandes magnétiques, dans un style à l’époque jugé indéfinissable et complètement ésotérique. Sans le savoir encore, il venait de donner naissance au rock in opposition !

Malheureusement les musiciens locaux refusent de jouer avec lui, les radios amateurs jugent sa musique inécoutable et tout le monde le montre du doigt en le traitant de fou. Peu importe : il s’enferme chez lui dans son studio et compose sans relâche jour et nuit (Mirjlovsky est insomniaque). Le voisinage se plaignant des sons distordus qui hurlaient de chez lui, il est forcé de déménager. C’est en Russie à Novgorod, ville natale de Rachmaninov, qu’il choisit de s’installer aux alentours de 1953 après la mort de Staline. Il loue une datcha et recommence à écrire au calme. Son russe étant des plus rudimentaires, Ibecksclivacks prend quelques leçons accélérées de la langue qu’il assimilera aussi vite que la guitare.

L’économie ne va pas très fort en Russie, et le jeune artsiste en fait les frais ; personne n’a les moyens de prendre des cours de musique avec lui. Faute de mieux, il passe le concours pour travailler dans l’administration et se retrouve au service du KGB comme agent secret, tout comme le héros de Casino Royal (de Ian Fleming), son roman préféré. Il voyagera pendant deux ans entre la Russie, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France. C’est justement dans notre beau pays, lors d’une mission de routine, qu’il rencontre sa femme. Martine Joubert, alias Natacha Petrienko, elle aussi agent double pour le KGB, lui donnera trois ans plus tard un fils baptisé Robleusky, en honneur au fromage français Roblechon, qui parait-il lui aurait sauvé la vie lors d’une échauffourée. Pour fêter la naissance de son premier enfant, le papa compose son premier véritable album Imao Sam Bjelog Konja (NDlR : Emir Kusturica donnera plus tard ce titre à l’une de ses chansons sur Unza Unza Time, en hommage au maître), qui sort chez le tout récent label croate Earwing Records.
Ce premier disque, véritable ovni musical pour son époque, se fait descendre par la critique nationale mais se vend malgré tout relativement bien ! Le disque est un savant mélange de musique classique et de rock, où les soli de piano, violon et surtout guitare sont légions ! L’incroyable virtuosité qui s’en dégage ne le réserve évidemment qu’à une élite de musiciens. Et pourtant c’est la haute bourgeoisie, résolument profane au génie musical, qui s’amuse à exhiber l’objet lors de soirées mondaines à une période où l’art dit contemporain, sous toutes ses formes, fascinait la Croatie.

Mirjlovsky fait enfin parler de lui et commence à prendre goût au succès. Cependant pour se promouvoir, il est dans l’obligation d’assurer une petite tournée nationale. Par chance, il rencontre quelques musiciens susceptibles de l’accompagner. C’est le début du Ibecksclivacks Projekt, qui comprend notre maestro à la guitare et au piano, ainsi que deux autres guitaristes, un bassiste, un contrebassiste, trois violoncellistes, un laveur de carreaux, deux batteurs et quatre joueurs de triangle ! Cette formation atypique joue à guichet fermé partout où elle passe, mais l’incroyable durée des concerts, entre trois et cinq heures selon la forme de Mirjlovsky, décourage bon nombre de ses fans qui ne préfèrent qu’assister à la moitié du spectacle. Le Croate ne s’arrête pas en si bon chemin et entame de suite l’écriture d’un nouvel album. Dans la même veine que le précédent, Kriegftel Ilmpforel accroît encore plus la popularité de l’artiste dans tout le pays, mais aussi un peu partout en Europe de l’Est !

Mais l’effet Ibecksclivacks est vite balayé par un courant musical ultra populaire de l’autre côté de l’Atlantique, porté par un nouvel artiste prénommé Elvis Presley ! Le rock’n roll vient juste de débarquer en Croatie, pour le plus grand malheur de Mirjlovsky ! Malgré quelques fans irréductibles du Croate, peu de personnes semblent résister au charme d’Elvis et à ses rythmes endiablés, pas même sa femme Natacha ! Agacé par cet individu auto proclamé « Le King » et cette musique rétrograde, Mirjlovsky prend conscience qu’il lui manque deux éléments essentiels pour concurrencer Elvis : le look et le chant ! Hélas, malgré un travail intensif, Ibecksclivacks n’a pas la voix de velours de son rival. Qu’à cela ne tienne, un costume à fanfreluches et bien évidemment son talent musical suffira à lui faire la nique ! Mais le Croate se fait conspuer par le public, lorsque celui-ci découvre avec stupeur les morceaux à l’origine instrumentaux chantés pour l’occasion, et surtout son look grotesque calqué sur Le King ! Incompris et humilié, Mirjlovsky dissout le Ibecksclivacks Projekt et préfère encore une fois quitter la Croatie avec femme et enfant pour s’exiler en France !


3. Les années 60 : l’ascension vers le succès

1961, Mirjlovsky essaye d’oublier son chagrin dans la boisson. Entre deux cuites, il trouve le temps d’initier son jeune garçon de trois ans à la guitare électrique. Dame Nature étant parfois généreuse, elle a doté Robleusky des mêmes facultés cognitives et digitales que son père ! Malgré ses petits doigts boudinés, il appréhende déjà l’instrument comme un maître ! Ravi d’avoir un fils digne de son génie, Mirjlovsky compose pendant près de deux ans l’illustre Goulag Blues, afin d’exorciser ses démons. Cet album n’est pas un disque de blues comme on pourrait le supposer (style qui n’a que très peu d’intérêt pour lui), mais un disque de rock conceptuel hautement sophistiqué, où le bonhomme a décidé de freiner sa verve créatrice pour se concentrer sur de vraies mélodies enchanteresses, sans mettre de côté une instrumentation haut de gamme ! Goulag Blues intéresse les gens du label Barclay, qui offrent un contrat de quatre albums à Ibecksclivacks. Ce nouvel album passe encore une fois au dessus de la tête des critiques et du public qui ne jurent que par le rock’n roll primaire et désuet ! Mais malgré cela, le disque est tout simplement l’élément déclencheur d’un genre que l’on appellera quelques années plus tard le rock progressif ! Etant nettement en avance sur son temps, il faudra attendre la fin de la décennie pour que les premiers groupes de ce mouvement fassent leur apparition !

Si Goulag Blues n’a pas bonne presse, en revanche les concerts de la tournée française affichent très souvent complet ! Accompagné par des rescapés du Ibecksclivacks Projekt et de son fils Robleusky seulement âgé de cinq ans, Mirjlovsky et ses prestations scéniques font beaucoup parler d’elles ! Tous les musiciens se pressent pour admirer cette bande d’extraterrestres aux prouesses hors normes assurant un spectacle inédit dans l’hexagone ! Le climax étant le moment où le Maître au regard possédé, met le feu à sa guitare et balance un solo avec son… postérieur ! Malheureusement, c’est ainsi qu’il se brûla accidentellement la fesse gauche (au second degré), ayant oublié de mettre son slip et son pantalon ignifugé lors du rituel… Les concerts n’excédant pas plus d’une heure et demie, (NdGreg : Robleusky devait impérativement se coucher à 21h30 tapantes, foi de Madame Ibecksclivacks) ils permirent d’avoir de jeunes formations en première partie, dont les Little Boys, le groupe d’un certain Marcel Dadi ! Lors d’une balance, alors que le jeune Marcel butait sur un morceau d’Eddy Cochran, Mirjlovsky lui donna un coup de pouce en écrivant le passage délicat sous forme de tablature ! Un concept qu’universalisera le futur célèbre guitariste français fin 1970 !

Le phénomène commence à toucher les autres pays d’Europe. Les tournées à travers le Vieux Continent se multiplient et le succès est au rendez-vous ! Néanmoins, si les revues spécialisées soulignent la qualité d’interprétation des musiciens, certaines associations d’enfants maltraités voient d’un mauvais œil le viruose traîner son bambin de cinq ans sur les routes ! Pour faire taire les vilaines rumeurs, Mirjlovsky envoie Robleusky faire sa scolarité normalement en Angleterre.
Pas le temps de chômer ! A peine la tournée triomphale achevée que le nouvel album est déjà en route ! Jvislikov Marubialsky Protch, c’est son nom, prend un nouveau virage : le rock progressif de Goulag Blues fait place a une musique beaucoup plus sombre et violente, où les paroles ésotériques se superposent au bourdon d’une guitare accordée incroyablement bas et au débit rythmique éreintant de la batterie. L’album fait irrémédiablement penser au Morbid Angel des débuts ! Encore une fois beaucoup trop en avance sur son temps, le disque se fait descendre en flammes.

Qu’importe, le démiurge a de la ressource et enchaîne de suite sur Mishtopath Vzölm, un album d’une grande profondeur à tel point que beaucoup s’y sont noyés en l’écoutant. Mais la sauce est encore une fois trop épaisse pour le grand public. D’autant plus qu’en 1962 une nouvelle Némésis est apparue : quatre jeunes gens dans le vent que l’on appelle Les Beatles ! Pas étonnant que Mishtopath Vzölm soit éclipsé par With The Beatles, second album des Fab’Four qui fait un carton mondial, au grand dam d’Ibecksclivacks ! Les gens préfèrent la simplicité des mélodies et les paroles romantiques teintées d’humour des garçons de Liverpool, que les structures absconses et les thèmes élaborés du Croate génial.

Pour contrecarrer la « beatlemania », Mirjlovsky se remet au travail et accouche de Beihigõn Verht. Mais ce nouvel album réalisé dans l’urgence ne comporte pas la griffe du virtuose : les chansons n’excèdent pas les quatre minutes, les structures sont sommaires, l’interprétation y est bâclée et peu recherchée, les instruments ne sont pas accordés (chose que d’habitude ne peut supporter Mirjlovsky), et le chant éraillé approximatif étonne le noyau dur de fans habitués à la perfection ! En bref, c’est du grunge avant l’heure ! Les textes métaphysiques font place à un discours engagé contre l’invasion de quatre coléoptères géants mangeurs d’hommes venus de l’espace ! Tout un programme…

Fraîchement éjecté de Barclay pour ventes insuffisantes, Ibecksclivacks prend quelques vacances et monte son propre label : YtseCroate Rekords. Il en profite pour racheter les droits qu’il avait cédés à Earwing. Il signe quelques artistes croates et polonais sans importance et réédite ses propres albums. Ce qui ne l’empêche nullement de s’occuper de sa petite famille. Sa femme Natacha met au monde un second enfant, une fille prénommée Patchelky, qui malheureusement fera plus tard une grande carrière, non pas dans la musique, mais dans le cinéma X sous le pseudonyme de Proutdafouk pour les pays de l’Est et … Brigitte Lahaie pour le reste de l’Europe !

En 1965, Mirjlovsky signe le jeune artiste Antoine, encore étudiant mais déjà attiré par la musique et les voyages ! Rapidement le poulain de l’écurie se fait connaître, et le succès ne se fait pas attendre ! Pendant deux ans, l’argent ne cessera de tomber dans les poches d’Ibecksclivacks. 1967, à Turin en Italie après une soirée bien arrosée avec Antoine, Mirjlovsky se retrouve au commissariat puis à l’hôpital psychiatrique pour s’être exhibé nu comme un ver dans les rues. C’est pendant son petit séjour chez les fous qu’il rencontre un dénommé Christian Vander ! Ce dernier, en pleine déconfiture morale, s’exprimait uniquement dans un langage complètement farfelu et incohérent. Mais grâce à Ibecksclivacks, Vander réapprend la langue française, rationalise et théorise même ce qui sera plus tard le « kobaïen » ! La suite, on la connaît : Vander, plein de gratitude envers le Maître, rentre en France et fonde en 1969/70 le groupe Magma !

La fin de la décennie marque les débuts officiels du rock progressif, avec l’arrivée des Pink Floyd, King Crimson, Yes et consorts ! Le mouvement psychédélique facilitera également la compréhension de la musique d’Ibecksclivacks. Le nouvel album Psykiatruk, narrant son séjour en Italie, revient vers le style hautement sophistiqué qu’on lui connaît. C’est la première fois que son fils Robleusky, tout juste diplômé en physique quantique à l’âge de dix ans, assure une bonne partie des guitares sur un album studio ! Le In The Court… du Roi Pourpre, sorti six mois après Psykiatruk, fait vraiment pâle figure à côté, mais est considéré comme une excellente première étape dans l’approche du style du Croate. Dans un numéro spécial de Salut Les Copains, Robert Fripp avouera à mi-mot s’être inspiré de Goulag Blues ! Bénéficiant de l’effet de mode, Psykiatruk fait un score honorable et les précédents albums de Mirjlovsky sont réévalués à la hausse !

La tournée européenne remporte un beau succès, notamment dans les pays de l’Est où les concerts font en moyenne quatre heures et le niveau sonore (non réglementé à l’époque) frôle les cent trente décibels ! Ce qui rendra d’ailleurs Pete Townshend, le guitariste des Who, particulièrement jaloux vis-à-vis du matériel utilisé par Ibecksclivaks, à savoir une seule et unique enceinte géante de quatre-vingt pouces et un préampli à trente-deux lampes et dix-sept étages de puissance équivalent à six gigas watts ! Une bien belle machine conçue par le génial Robleusky, dont on peut admirer une copie dans le film Retour Vers Le Futur !
Eté 69, l’artiste est convié au plus grand évènement musical de toute l’histoire : le festival de Woodstock ! A l’origine, le groupe d’Ibecksclivaks devait clore la grande messe. Mais hélas, étourdi comme il est parfois, Mirjlovsky se déplace en effet à Woodstock, mais en Ontario, au Canada ! Il y jouera malgré tout, devant les fermiers et les poules de la région. Et Jimi Hendrix héritera de la place laissée vacante.


4. Les années 70 : les jours heureux

Fini le temps des Yéyé, les années 60 font place à une décade où la carrière de Mirjlovsky Ibecksclivaks sera la plus faste, comme tant de groupes de rock progressif ! Et pour bien faire, la nouvelle galette Jvislikov Marubialsky Protch arrive dans les bacs, le même jour que The Least We Can Do… de Van Der Graaf Generator. Ce quintuple album (en fait quatre 33t et un 45t) est assez bien reçu, malgré l’habituelle densité de l’œuvre et son prix prohibitif, aux alentours de 86$ US à l’époque. Le Jvislikov Marubialsky Protch Tour fera escale un peu partout dans le monde, même chez les Papous en Nouvelle Guinée ! Le concert à Zagreb en Croatie est mémorable, car Ibecksclivaks y joue pendant près de douze heures sans interruption devant huit milles personnes (NdGreg : à la fin du concert, il n’en restait que six) ! Ce qui lui vaut même une place dans le livre des records !

1971, Mirjlovsky Ibecksclivaks et sa famille déménagent à Canterbury en Angleterre. Chose étonnante, il va auditionner pour le groupe Yes, qui venait de se séparer de son claviériste Tony Kaye. D’ailleurs les Anglais n’en reviennent pas qu’une de leurs idoles veuille se joindre à eux ! Opposé à Rick Wakeman, la supériorité musicale du Croate ne fait aucun doute. Mais c’est tout de même Wakeman qui remporte la mise, simplement en ramenant en voiture Steve Howe à son domicile ! Vexé mais pas fâché, Ibecksclivaks continue donc l’aventure en solo et s’atèle à un des albums les plus alambiqués de sa discographie : Ilpikricq Rkiegrenzauen ! La phase d’écriture est particulièrement éprouvante puisque le virtuose attrape une méningite et tombe même par deux fois dans le coma ! Robleusky n’en sort pas indemne non plus, car il se fait une tendinite en épluchant des carottes. C’est aussi l’occasion pour le fils prodigue de tester ça nouvelle invention, la guitare à sourdine (NdGreg : le guitare à sourdine comporte un micro triple bobinage, enroulé avec du fil de diamant selon le fameux théorème de Gilbert. Le résultat est tout simplement assourdissant.). L’album fait un tabac, particulièrement en Asie ou il est classé numéro un en Indonésie et au Japon !

Lors de la tournée au pays du Soleil Levant, pendant la traditionnelle séance d’autographe, Ibecksclivaks prend la pose pour le jeune mangaka (NdGreg : auteur de manga) Go Nagai et son dessinateur Gosaku Ota pour un futur dessin animé connu chez nous sous le nom de Goldorak ! Vous avez bien lu : Actarus, le jeune prince d’Euphor combattant les forces de Vega dans son robot géant est le portrait craché de Mirjlovsky Ibecksclivaks, la calvitie naissante en moins ! Impossible maintenant de regarder cette série sans penser au Croate ! Pour marquer le succès de son album, Ibecksclivaks accorde pour la première fois une passionnante interview au magazine croate Progröskyz Zskolkhyz, qui se voit agrémenté d’un supplément de quarante-quatre pages pour l’occasion. Cet entretien (filmé) sera d’ailleurs disponible en bonus dans le coffret quinze DVD rassemblant l’intégralité de l’œuvre de l’artiste à paraître prochainement.

Les années 70 sont aussi les années « Peace & Love », la génération hippie. Evidemment, Ibecksclivaks ne tarde pas à tomber lui aussi dans le trip. Pendant les longues tournées, il mène une vie très « rock’n roll » : concerts enflammés, consommations d’opiacés, crises de démences, destruction de chambres d’hôtels, fricotages avec les groupies etc. Urina, sa seconde fille, naîtra d’une relation extraconjugale « sur la route ». Mais l’opium préféré de Mirjlovsky reste le travail. Malgré son engourdissement intellectuel, il parvient à pondre un nouveau disque dans un style proche du Hot Rats de Franck Zappa, un de ses plus grands fans.

A cette époque, Ibecksclivaks commence à recevoir des menaces de mort d’un Biélorusse portant le même nom que lui ! Mirjlovsky Ibecksclivaks, charcutier-ébéniste dans la ville de Minsk, ne supportait plus de recevoir la visite de fans du musicien lui demandant de signer de autographes ou des cours de guitare ! Il intima à son homonyme de changer rapidement de nom avant d’intenter à sa vie ! Mirjlovsky (le Croate) refuse de céder au chantage et ne prend pas de risque : pour la prochaine tournée, il engage un sosie et les concerts seront en playback ! La mascarade est bien rôdée et ne se remarque absolument pas. Pendant ce temps, Ibecksclivaks met les voiles avec son ami Antoine, qui a décidé de ranger sa guitare pour prendre le large ! L’année 74 est sabbatique pour Mirjlovsky, tandis que Robleusky trime sur les planches en mimant ses gestes habituels au côté d’un fac-similé de son père. Le charcutier-ébéniste ne se manifestera plus et sera même arrêté un peu plus tard pour faux et usage de faux.

Un an passe, et le brave aventurier revient au bercail avec dans ses valises des ébauches du prochain album. Vahtefér Vouhar Schêl Hegrekk, véritable manifeste politico-métaphysique sur une mésaventure arrivée en Grèce, mais aussi le disque le plus « mainstream » de sa discographie, surprend par son virage disco. Les influences d’Abba et des Bee Gees se font ressentir tout au long des trente-deux titres de l’album. Les ventes sont néanmoins excellentes, et la chanson « Fhémôa Dukouzkouzs Tchery » passe en boucle dans les discothèques du monde entier. Le seul et unique concert pour promouvoir Vahtefér Vouhar Schêl Hegrekk se déroule à Zagreb, devant plus de soixante mille personnes, avec en invités spéciales les Jackson Five venus danser le « Moonwalk » avec le Maître ! Mais les fans de la première heure réclament la musique riche et tarabiscotée que seul Ibecksclivaks est capable de faire.

Le Croate étant très proche de son public, il entreprend un projet complètement fou et unique dans l’histoire de la musique : sortir un album différent dans chaque pays en même temps ! L’opération est très risquée financièrement pour YtseCroate Rekords, et peut avoir des répercutions désastreuses sur la balance économique mondiale ! Tout le monde retient son souffle le 27 octobre 1977, jour fatidique de la sortie simultanée des vingt-trois albums de Mirjlovsky Ibecksclivaks ! Les premiers chiffres sont bons, les albums se vendent bien mais de façon inégale selon le pays. Nous ne connaîtrons que trois de ces albums : Shteroueh Touh Yvonne (France), Drokhgz Ravioliz (Italie) et Yamamoto Kaderape (Japon, chanté entièrement dans la langue nippone !). Mais que l’on se rassure, ces vingt-trois albums seront disponibles dans le prochain coffret de quinze DVD rassemblant l’intégralité des œuvres de l’artiste.

Après ce travail de titan, Mirjlovsky est bien incapable d’assurer la moindre représentation. Pour compenser, il sort le fameux quintuple album live sobrement intitulé Ilpikricq Rkiegrenzauen Tour, enregistrée lors du… Ilpikricq Rkiegrenzauen Tour. Cela ne remplace cependant pas une véritable prestation, et après un succès d’estime les ventes chutent rapidement. De plus, la fin des années 70 est marquée par l’apparition du punk, qui fera beaucoup de dégâts au courant progressif. En 78, Mirjlovsky Ibecksclivaks attaque en justice le groupe Van Halen pour plagiat. En effet, le morceau « Eruption » est la copie conforme de « Onanisthigen », présent sur Imao Sam Bjelog Konja. La victoire en poche, les jeunes Californiens sont obligés de lui reverser la moitié des recettes de leur premier album. Petite anecdote amusante et plus joyeuse : il est approché par le réalisateur Irvin Kershner pour participer à son prochain film, L’Empire Contre-Attaque, dans le rôle d’un soldat de l’Empire se faisant occire par le pistolet laser de Chewbacca ! Proposition qu’Ibecksclivaks ne peut refuser (NdGreg : « l’acteur » apparaît aux environs de la cent troisième minute du film), ce qui lui vaudra deux ans plus tard l’Oscar du meilleur figurant mort !

New York la même année, Mirjlovsky rencontre dans un petit magasin de musique un adolescent de quinze ans du nom de Lars Johann Yngwie Lannerback, alias Yngwie Malmsteen ! C’est à ce moment là que le jeune Suédois « scallopera » son manche de guitare, simplement en copiant celle de Mirjlovsky (NdGreg : la guitare en question avait la particularité d’avoir un manche « scallopé », c’est-à-dire que la touche était creusée de façon progressive à chacune des quarante-six cases, permettant un contrôle plus souple des cordes) . On dit merci qui, Yngwie ? Merci Mirjlovsky !


5. Les années 80 : la débandade

Le rock progressif se fait tout petit, mais Ibecksclivaks continue son petit bonhomme de chemin ! La famille change d’air en migrant vers Los Angeles, aux Etats-Unis. Après une prestation très remarquée dans L’Empire Contre-Attaque, le Croate enchaîne les figurations dans quelques navets horrifiques fauchés. Pendant ce temps, son fils Robleusky enregistre son premier disque, Guitaristik Kiheeller, produit par papa Mirjlovsky évidemment. Mais la presse compare le prodige à Edward Van Halen, ce qui a le don d’agacer le pauvre Robleusky qui se voir ravir le titre de « roi du tapping » ! Pour tenter de rétablir l’ordre des choses, il enregistre la première vidéo dédiée justement au tapping, une nouvelle technique qui connaît à l’époque de très nombreux émules ! Plus démonstrative que vraiment pédagogique, on y voit le guitar hero faire un incroyable étalage de sa maîtrise technique, notamment un plan utilisant les quatre orteils du pied droit ! Il y dévoile également la façon dont il prépare ses fameuses crêpes flambées au soda-orange.

Revenons-en à Ibecksclivaks senior qui recommence à écrire sérieusement. L’énième album, Khantien Hamar Yahmalhabar, favorise les nouveaux sons très en vogue des synthétiseurs de l’époque. Couplés à la dextérité et l’inventivité du Croate, ces sonorités prennent une nouvelle définition tout simplement indéfinissable pour le commun des mortels ! A tel point que personne ne semble avoir pris la peine de s’intéresser à ce disque, qui fait un bide retentissant ! Même la Croatie semble bouder l’artiste ! Seuls les fidèles Papous de Nouvelle Guinée et les pingouins du Groenland réservent bon accueil à l’album. Dans le creux de la vague, Mirjlovsky Ibecksclivaks est approché par le jeune metteur en scène Robert Zemeckis, qui souhaite le voir interpréter le rôle du docteur Emmet Brown dans Retour Vers Le Futur ! Il accepte aussitôt, ravi de pouvoir enfin donner de son talent dans un vrai rôle ! Mais le tournage tourna court lorsque Ibecksclivaks s’aperçu que la voiture DeLorean fut incapable de remonter le temps, comme indiqué dans le script ! Il est remplacé au pied levé par l’excellent Christopher Lloyd.

En 1985 sort Fherrmlaf Nêtrh Y Fheffroy, un album rigoureux qui signe un retour vers une musique plus symphonique et enrhumé, tout en conservant ses excentricités métaphysiques et « quadritonales » bien connues des aficionados. Sur le livret, on peut y voir le nom de Kryjstianj Van Der Ibecksclivaks, alias Christian Vander, officiant à la batterie ! Le même Vander, leader du légendaire Magma ayant trouvé la foi en Italie grâce à Mirjlovsky, se trouve être son cousin germain ! Une véritable famille de grands musiciens, donc ! Grâce à la présence du cousin providentiel, Fherrmlaf Nêtrh Y Fheffro remporte un beau succès en France. La tournée française est (encore) exceptionnelle, car outre une durée de sept heures non-stop et le groupe Marillion en première partie (venu promouvoir Misplaced Childhood), le public a droit à une leçon culinaire signée Robleusky (la préparation des œufs sur le plat cuits sur la guitare à sourdine déclenche de grandes hystéries chez les fans) ! Mais Mirjlovsky fera une crise de foie en public, en engloutissant un plat de tripes à la mode de Caen (assiette comprise) et finira aux urgences. Plus de peur que de mal toutefois !

La fin de l’année 86 marque le début d’une grosse dépression pour Mirjlovsky Ibecksclivaks. Traumatisé par le lavage d’estomac, la vasectomie et la liposuccion du postérieur qu’il a subit par accident en France, le compositeur broie du noir. Sa famille tente de le remettre d’aplomb, mais rien n’y fait. Même son ami Antoine, venu spécialement des Maldives pour embarquer Ibecksclivaks avec lui en vacances n’y change rien.

Pendant ce temps, Robleusky enchaîne les disques démonstratifs de guitare à sourdine, tout en incluant dans le livret une recette de cuisine originale. Le concept fait un véritable malheur auprès des guitaristes, mais aussi des restaurateurs et des ménagères de plus de quarante ans ! Sous la pression de ses fans, Robleusky Ibecksclivaks rédige un livre de cuisine, The God Of Cookery, contenant plus de quinze milles recettes ! La longue tournée promotionnelle des centres commerciaux et des plateaux de télévision du monde entier permet d’accroître les ventes de manière significative, puisque près de soixante millions d’exemplaires auraient trouvé preneur à ce jour ! Mais les bons petits plats de Robleusky ne suffisent pas à remonter le moral de Mirjlovsky, encore moins la carrière fulgurante de sa fille Patchelky dans le cinéma X.


6. Les années 90 et de nos jours : la renaissance

Mirjlovsky Ibecksclivaks se remet petit à petit, mais restera très discret pendant ces dix années. C’est tout de même l’occasion de constater que le style Ibecksclivaks a eu une énorme influence sur le renouveau progressif et les artistes de la nouvelle génération. Le coup d’envoi est donné par le fameux Images & Words de Dream Theater, qui n’est rien d’autre qu’une habile resucée des œuvres du Croate. Le titre « Take The Time » est d’ailleurs un plagiat de « Yahp Halfeu », présent sur Psykiatruk, tout comme « Metropolis part 1 » calqué dans son entier sur le break du morceau éponyme « Ilpikricq Rkiegrenzauen ». Quant à « Wait For Sleep », il s’agit de « Gehpa Someye » (Goulag Blues) avec paroles traduites en anglais. Ibecksclivaks reste une influence majeure que Dream Theater se plait à omettre lors de ses nombreuses interviews ! Mais les jeunes loups ont le mérite de donner un bon coup de fouet à une musique qui commençait à s’embourber. Tout comme l’ont été les Yes, Genesis, Pink Floyd, Magma, Jethro Tull, King Crimson, Camel, Ange, Aphrodit’s Child (et oui), Black Sabbath, Motley Crue (si si), Boy George (parfaitement), les nouveaux groupes progressifs partagent cette même influence, incontournable et subliminale à la fois, qu’est Mirjlovsky Ibecksclivaks.

1997 : le Maître rentre en Croatie et refait son apparition en sortant un tribute album, Mirjlovsky Ibecksclivaks Griem Mirjlovsky Ibecksclivaks (NdGreg : comprenez Mirjlovsky Ibecksclivaks par Mirjlovsky Ibecksclivaks). En effet, le musicien se rend hommage à lui-même, en réinterprétant ses meilleurs morceaux avec des sonorités remises au goût du jour. Par exemple, le solo de calamar géant sur « Hilététhun Pet Hinavire » est remplacé par un hurlement de bonobo nain unijambiste. Aucune publicité pour promouvoir le triple cd n’est effectuée, mais il se vend étonnement bien. Un an plus tard, Mirjlovsky devient sans raison apparente le président de la Landmark Education International, une organisation plutôt obscure et de type sectaire. Pour remplir les caisses, ses enfants vont prêcher la bonne parole chez les particuliers, tout en proposant les sept volumes du God Of Cookery du cordon bleu de la famille. Le musicien Neal Morse quittera même son groupe Spock’s Beard quelques années plus tard pour se rapprocher du dieu Ibecksclivaks, et s’initier à la bonne cuisine de Robleusky.

Le nouveau millénaire marque le véritable retour de Mirjlovsky Ibecksclivaks ! Outre un petit rôle dans la trilogie du Seigneur Des Anneaux réalisé par Peter Jackson, où l’on peut voir l’increvable Croate interpréter un… rocher, l’inespéré nouvel album Kelhma Leurh Ghémal Hokouh, sorti en 2002 dans l’indifférence la plus totale, redonne enfin au progressif ses lettres de noblesse ! Imposant encore une fois son style prodigieux et inimitable, c’est un artiste en très grande forme qui refait surface ! Le seul et unique concert pour promouvoir le disque se déroule dans les îles Malouines, devant plus de quatre milles manchots en délire ! Le spectacle est de taille puisque pendant près de huit heures, Ibecksclivaks interprète ses meilleurs titres avec le même panache qu’il y a vingt ans. A ses côtés trouve-t-on Robleusky à la guitare, Urina au triangle bavarois et Patchelky au rouleau à pâtisserie électrique ! Mais à la fin du concert, un manchot complètement ivre et sous l’emprise de stupéfiants tente d’agresser Mirjlovsky. Le sphéniscidé, bien connu de la police locale, est heureusement maîtrisé par le service d’ordre avant d’avoir pu commettre son méfait.

Fin 2003 sort SPOD (Shetland Poneys Of Doom), le dernier triple album en date. Contenant seulement trois chansons hippiques frôlant chacune les soixante minutes, SPOD révèle une approche semblable à Vahtefér Vouhar Schêl Hegrekk mais en plus équestre. Cette fois-ci, les pays de l’Est ont droit à la tournée. Le dernier concert s’achève le 14 février 2004 dans les îles Kerguelen, devant un public composé essentiellement de pingouins et de scientifiques ! Pour marquer le coup, le concert est enregistré et quelques invités prestigieux viennent y participer, dont Bob le Yéti, descendu spécialement de l’Himalaya pour tenir les baguettes sur trois morceaux, et Antoine, en dédicace pour son nouveau Guide Du Routard. L’évènement faillit être perturbé par le même manchot alcoolique (NdGreg : d’après nos recherches, il s’agirait de Mirjlovsky Ibecksclivaks, le charcutier-ébénsite, réincarné en volatile), récemment échappé de prison, venu régler ses comptes avec Bob le Yéti pour une sombre histoire de poissons avariés. Heureusement, la bagarre eut lieu juste avant l’énorme rappel annoncé par un « Ice cream for me Kerguelen !!! » tonitruant du maître de cérémonie !

Ainsi s’achève ce petit cours sur cet artiste qui, espérons-le, ne restera plus inconnu auprès de la jeune génération. Rappelons que YtseCroate Rekords prépare un coffret quinze DVD contenant l’intégralité des œuvres d’Ibecksclivaks, avec de nombreux bonus et un petit fascicule sur les meilleurs recettes de cuisine de Robleusky. Une participation au nouvel album instrumental du guitariste Borislav Mittic est également prévue.

Dernière minute : alors que nous bouclons ce dossier, nous apprenons que le Croate serait pressenti pour participer à la nouvelle édition du G3 ! En effet, Robert Fripp a perdu sa chaise fétiche, et s’est vu obligé de déclarer forfait. Satriani, Vai et Ibecksclivaks, en voilà une affiche de rêve !

Un grand merci aux participants du forum de Progressia.net, sans qui ce dossier n’aurait jamais vu le jour. Vrai ou faux ? Pour en juger et rester au courant des derniers potins sur Mirjlovsky, n’hésitez pas à consulter le sujet qui lui est spécialement conscré.

Dossier réalisé par Greg Filibert